vendredi 17 décembre 2010

Tourisme : Et si on y pensait !

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Vendredi 17 décembre 2010 :
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La suite de mon travail sur Vitrolles avec aujourd’hui au programme le tourisme à Vitrolles. Paradoxalement, pour qui connait Vitrolles, accoler le mot « tourisme » à notre ville n’est pas si étrange que cela. Et je vais tenter de vous le démontrer. Si vous voulez lire les autres sujets abordés, je vous propose de cliquer sur le lien suivant : « réflexions subjectives sur Vitrolles ».
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Ce chapitre va traiter du tourisme, et plus particulièrement du tourisme à Vitrolles. Utopie me direz-vous. Et bien, peut-être pas. Je ne nierais pas que nous sommes face à un sujet ardue quant on connait notre ville et quand on lit le constat sans concession établit par les journalistes de La Provence, il y a quelques mois ! Si par malheur, on lit les commentaires des Provençaunautes qui y ont succédé, le constat est sans appel : le tourisme n’a strictement rien à faire à Vitrolles. Et pourtant …
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Avant toute chose, l’un des premiers défis à relever est de changer l’image que notre ville renvoie vers l’extérieur. C’est un travail de longue haleine qui doit s’appuyer sur tous les éléments disponibles mais l’option « tourisme » peut y jouer un des principaux rôles. J’ai déjà développé ce sujet dans le chapitre 2 sur « la mauvaise réputation ». Je n’y reviendrais pas dessus, sauf pour prendre une partie du constat que j’ai écris à l’époque.
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Il y a peu, lors d’un débat organisé par l’UPE13 sur le thème du Grand Marseille, un cadre haut placé d’une société d’ingénierie installée à Rousset déclarait : « Nous voulions une adresse aixoise, mais nous n’avons pas trouvé les locaux qui nous convenaient. On nous a proposé Vitrolles, mais nous n’avions pas envie que l’image de notre entreprise soit associée à cette ville.»
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Après une telle déclaration, la première réaction qui vient à l’esprit est de connaitre et comprendre les motifs qui poussent, en 2010, une société high-tech ultra-performante à refuser que son image soit associée à la ville de Vitrolles.
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Et ce questionnement rejoint le jugement sans appel fait en janvier 2009, par des automobilistes de passage s’étant arrêtés sur l’aire de repos de Vitrolles. Les journalistes locaux de la Provence avaient alors demandé à ces voyageurs ce qu’ils pensaient de la ville que l’on devine sans peine de cette aire de repos. « Il y a quoi là-bas ? Des quartiers ? Un cinéma ? Ça semble sans âme. On ne m'en a jamais parlé », « Finalement, j'assimile cette zone aux industries, à l'aéroport de Marignane. Au passé Front National, aussi. À quelque chose de gris », « Cette ville semble sans âme. Les alentours ne paraissent pas très jolis », peut on lire dans cet article, jugements lapidaires de gens de passage qui laissent peu de place à une quelconque rédemption !
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Heureusement pour nous, quelques compliments nous sont adressés : « Avec ces falaises, là-bas, on pourrait croire qu'on est dans un western. C'est magnifique » ou « Le site est magnifique, très vert. Je pensais qu'il n'y avait que du béton dans cette ville. Ça m'a donné envie de revenir, d'autant que j'ai eu ouï dire que ça bougeait au niveau rock. Et quand on y fait plus attention, ces immenses falaises roses en crachent vraiment et en sont une expression »
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Enfin, pour finir d’étayer mon propos, que pensez des gros titres de pesse qui ont fleuri au dessus des articles lorsque le Front National, l’année dernière, profitant d’élections municipales partielles, s’est lancé à l’abordage de la mairie de Hénin-Beaumont, cette ville de 27000 habitants située dans la région Nord-Pas de Calais ? « Hénin-Beaumont, la Vitrolles du Nord » a titré sur cinq colonnes à la une la presse nationale.
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Le Front National, une ville sans âme, une ville industrielle, une ville dortoir, une absence de communication … combien de clichés, combien de jugements à l’emporte pièce va-t-on devoir subir ? Et pour combien de temps encore ?
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Un patrimoine inexploité
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Ce qui permet à une ville de développer son tourisme, ce sont avant tout quelques éléments clefs comme une situation privilégiée (mer ou montagne), des atouts touristiques (une cathédrale, une histoire exceptionnelle), un lieu fédérateur (Pèlerinage), etc …
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Mais Vitrolles, quoique bien située, à la croisée de grands axes routiers, ferroviaires et aériens, ne dispose pas réellement de ces éléments clefs. Comme la plupart des villes, elle doit donc chercher ailleurs les atouts qu’elle va pouvoir mettre en avant. Ce qui va lui permettre d’exister sur le plan touristique seront plusieurs éléments, moins attrayants et moins attirants que ceux cités plus haut mais dont la conjonction va être déterminante. Dans ce registre, les deux éléments les plus importants pour Vitrolles sont sans conteste sa position géographique et son patrimoine.
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Le patrimoine fait appel à l'idée d'un héritage légué par les générations qui nous ont précédées, et que nous devons transmettre intact aux générations futures. Objectif ambitieux, j’en conviens.
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Or, Il ne fait aucun doute que le patrimoine historique vitrollais est actuellement sous employé. Des actions sont bien tentées vers le vieux-village ou Fontblanche mais d’une manière désordonnée et bien insuffisante. Pourtant, je suis intimement convaincu que le patrimoine est l’une des clefs de notre ville.
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Dans cette optique, le point d’orgue de notre patrimoine est sans conteste le « vieux village », ce quartier pittoresque et magnifique. Les vieilles maisons en pierre, les rues escarpées, les passages voûtés, les vestiges d’anciens remparts, la tour en ruine et la vieille chapelle lui donnent un cachet « ancien » non négligeable dans cette civilisation du tourisme vers laquelle nous tendons.
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L'Église « baroque » Saint Gérard ainsi que le théâtre de verdure sans oublier la « vieille tour », symbole de Vitrolles, sont des atouts qu’une municipalité digne de ce nom ne peut ignorer.
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Malheureusement, ce constat positif ne peut cacher des constatations négatives qui oblitèrent l’avenir de ce quartier, petit village au cœur de la ville.
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Quasiment aucun commerce de proximité, des rues sans vie, une population âgée qu’il nous faut aider (courses, transports), une mairie annexe « en sommeil », tel est le constat. On se trouve donc face à un quartier qui ressemble plus au château de « la belle au bois dormant » qu’au centre historique qu’il devrait être, quartier qui ne sort de sa torpeur que lors d’événements exceptionnels comme le Marché de Noël, la braderie de printemps ou les manifestations se déroulant au théâtre de verdure. Tout cela doit non seulement être maintenu mais aussi amplifié.
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A cela s’ajoute la vitesse excessive de certains véhicules, le sentiment d’abandon de certains riverains et les incivilités de certains citoyens.

Les autres éléments historiques sont aussi logés à la même enseigne. Fontblanche par exemple n’est pas indiqué et le manque général d’informations concernant ces lieux symboliques est flagrant.

En résumé, un gros travail pour favoriser le tourisme historique sur notre commune est donc à envisager et à fournir

Le tourisme industriel balbutiant

Sur le volet industriel, tout le monde connait le potentiel très important de Vitrolles en ce domaine. La ville est connue pour cela et c’est à la fois un point fort et un point noir de son image.

Il suffit de se rappeler qu’en terme de Taxe Professionnelle, lorsque celle-ci existait, Vitrolles était l’une des villes les plus contributrice à la Communauté du Pays D’Aix, pour prendre l’envergure de son importance en ce domaine.

En termes d’industrie, elle accueille sur son sol plusieurs entreprises de catégorie internationale (Eurocopter par exemple), plusieurs aménagements collectifs de première importance (ENSOSP, station d’épuration) sans oublier à proximité des installations publiques de pointe comme l’aéroport et la gare de l’Arbois.

A une époque où le tourisme industriel se développe et devient une manne d’appoint intéressante, ne point développer cet axe peut se transformer en erreur grave.

Or, à l’heure actuelle, cet axe ne semble pas être l’une des priorités de la municipalité voire même être une « galéjade » pour l’équipe municipale en place quand bien même il semble qu’une toute petite ouverture en ce sens soit en préparation.

Une promotion de tous les jours

Pour Vitrolles, l’image véhiculée est d’autant plus important que ne disposant pas d’une offre hôtelière de grande envergure tournée vers le tourisme, elle ne peut pour l’instant qu’être une « ville de passage touristique » et non une « ville étape ». Notre cité doit donc jouer sur tous les tableaux pour développer son tourisme et améliorer son image.

L’évidence est la : il y a un immense travail à faire pour notre ville en terme d’image. Car Vitrolles, ville au passé agité, est surtout une cité qui, depuis plus d’une décennie a été l’objet d’une lutte féroce qui l’a laissé sans réelle ambition ni projet, avec une image et une réputation qui sont dégradées : une reconquête s’impose.

Ce travail de remise en perspective et de correction de réputation est un travail de tous les jours pour tous les habitants et pour toutes les tendances politiques. Dans ce domaine, nous devons tous jouer la même partition et prendre exemple sur les « packs » du monde du rugby : au plus ils sont homogènes, au plus « la chance de gagne » est grande.

Pour cela, la municipalité, par le biais de l’office du tourisme, doit mettre en place des campagnes permettant dans un premier temps aux vitrollais de reprendre confiance dans leur ville puis dans un second temps de faire connaitre au monde extérieur la dynamique et l’attrait de notre ville.

Développer le tourisme industriel

De nos jours, le tourisme, devenu un enjeu majeur de notre économie, prend de nombreuses formes. Le tourisme industriel en est une. Et son succès grandissant démontre qu’il ne faut ni négliger ni prendre à la légère ce type de demande.

Comme nous l’avons vu dans la partie précédente, Vitrolles dispose sur son territoire, ou a proximité immédiate, d’entreprises et de collectivités dont le savoir-faire et la spécificité peuvent intéresser les touristes spécialisés dans ce domaine. :

ENSOSP,
Eurocopter,
Aéroport,
Grand Vitrolles,
Station d’épuration,
Gare de l’Arbois,
Etc…
La liste n’est pas exhaustive, loin de là et ne demande qu’à être allongée.

Toutefois, si le vivier d’entreprises qui pourrait entrer dans le cadre de ces visites est important, il ne faut pas perdre de vue encore une fois « l’image ». Et là, nous nous trouvons devant un vrai problème pour les entreprises installées au sein de la zone des Estroublans. Les travaux de réaménagements qui ont duré durant des années ont renvoyés une image désastreuse à la fois de la ville et des entreprises qui y sont hébergées.

Même si ces travaux ne sont pas de la compétence de notre ville mais de la Communauté du Pays d’Aix, nos élus y siégeant auraient dû faire tout leur possible pour permettre une rapide résolution de ce dossier épineux au moment où les désagréments ont commencé.

A l’inverse de ce qui s’est passé fin 2005 début 2006 avec les projets entre notre ville jumelle et Vitropole qui ont été mis de côté à cause entre autre des atermoiements du côté français, il est primordial de s’appuyer pleinement sur cette structure pour pouvoir bénéficier pleinement des entreprises et connections avec les entreprises installées à Vitrolles.

La bataille du patrimoine

Comme nous l’avons vu, le patrimoine et sa mise en valeur sont une action primordiale pour toute municipalité responsable qui veut que son histoire et son savoir faire soit reconnu.

Le patrimoine historique de Vitrolles tourne avant tout autour du Vieux village qui, de surcroit, possède d’énormes atouts touristiques. Encore faut-il les exploiter correctement. Il faut pour cela créer les outils pour que ce quartier devienne lui aussi un atout pour notre ville.

Il est quand même curieux que cet atout, considéré par ailleurs par beaucoup de personnes de l’extérieur comme « le cœur de notre village », soit sous exploité et qu’il soit très difficile d’obtenir le moindre renseignement touristique.

Pour palier à ce manquement, la création d’une Maison du Patrimoine qui abriterait aussi une annexe de l’office du tourisme, couplée à une salle d’exposition, et une petite librairie pourrait être envisagée. Cet espace serait un pôle touristique d’autant plus important s’il est fusionné avec un pôle culturel.

Toutes les personnes intéressées par notre histoire et notre patrimoine, pourrait trouver en ce lieu toutes les réponses aux questions qu’ils se posent.

Le développement d’un réseau touristique et patrimonial doublé d’un réseau pédestre devrait être envisagé, renforcé, par exemple, par le prêt de guide audio touristique qui permettrait à chacun de visiter nos lieux touristiques à leur rythme sans la contrainte d’un guide assermenté.

Toutefois, le cadre de vie ne doit pas être sacrifié au profit du « Dieu tourisme ». Vivre dans un cadre agréable et serein doit être la priorité de ce quartier.

Le quartier ne se prêtant pas à une circulation automobile effrénée. Les travaux de requalification qui y ont été effectué depuis trois ans sont un bon début. Mais il serait préférable de le transformer définitivement en zone semi-piétonne, voire même piétonne, tandis qu’un nouveau plan de circulation pourrait être étudié (ralentisseurs/sens uniques/bornes d’accès/etc.).

Enfin, une attention toute particulière pourrait être portée aux tracas de la vie quotidienne comme le ramassage des ordures (circuit, horaires de passages), l'éclairage public et sa maintenance ainsi que la propreté des rues.

Et Fontblanche ?

Mais le patrimoine n’est pas seulement réservé au Vieux-village Il ne fait aucun doute que l’ensemble architectural composant le Domaine de Fontblanche, comprenant à la fois le parc s’y rattachant et la vieille maison de maître, entre aussi dans ce critère. C’est un lieu patrimonial que la ville ne peut ignorer et où de grandes choses doivent être faites. Pour cette seule raison, il est de notre devoir de le conserver, certainement pas en l’état, mais pour le moins en le réhabilitant, et même pour certaines de ses parties en urgence.
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Je sais que cette réhabilitation est à l’ordre du jour. Lors de la présentation du budget prévisionnel pour 2010, le premier adjoint de Vitrolles, Jean-Claude Mondoloni, s’est amusé à parodier Prévert en nous énumérant les grands travaux prévus sur l’agenda de l’année en cours. Dans cette longue énumération, coincé entre la réfection du parvis de l’Hôtel de Ville et la mise en conformité des feux tricolores, le lancement de travaux de réhabilitation de Fontblanche était à l’ordre du jour. Pas de précision sur la nature exacte des travaux de réhabilitation mais une volonté évidente de lancer le chantier.
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Une bonne chose plus que nécessaire si l’on y pense sans parti pris, sans a priori politique, mais avec la seule ambition du bien des vitrollais.

Oui, vraiment, il y a de quoi faire avec ce domaine dès le moment où on veut bien s’en occuper car cette réhabilitation a été rendue nécessaire par l’état de certains bâtiments (comme la maison du meunier), par les déboires survenus à certains de ses équipements (comme le théâtre) et par les objectifs avoués pour ce lieu (comme un centre culturel à vocation départementale).
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Maintenant, à y regarder de plus près, je pense que plutôt que d’envisager une réhabilitation au coup par coup et surtout sans plan global d’ensemble (par exemple d’abord le théâtre pour relancer les spectacles puis l’année prochaine les bâtiments annexes pour les destiner aux pécheurs et chasseurs (vraiment au hasard), puis l’esplanade (pour la transformer pourquoi pas en parking), il serait probablement plus judicieux de réfléchir dans un premier temps à la destination véritable de cet ensemble puis de lancer les travaux en adéquation avec l’objectif final.

En voulant le transformer en pôle culturel d’importance grâce au projet de Maison de la Méditerranée, la ville de Vitrolles permet à cet ensemble remarquable d’être … remarqué ! Et c’est le moins que l’on pouvait faire pour ce splendide endroit.

Je voudrais aussi revenir sur un aspect souvent ignoré du lieu mais que j’ai, pour une fois, entendu lors de la dernière commission culturelle à laquelle j’ai participé : je veux bien entendu parler des abords du Domaine de Fontblanche.
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Je trouve désolant l’aspect extérieur de ce domaine, ce vaste espace de terre battu s’étendant de la maison de maître à la maison de quartier de la Frescoule, transformé en champs de boue à la moindre pluie. Le moins que l’on puisse dire, c’est que non seulement l’aspect est peu engageant mais en plus on ne se doute pas que l’on arrive sur le haut lieu de la culture vitrollais. A moins de disposer d’une bonne paire de lunette pour lire le petit panneau annonçant le lieu, rien, j’écris bien rien, ne laisse supposer la destination de ces bâtiments. Je suis intimement convaincu que la réhabilitation de Fontblanche passe aussi et surtout par la réhabilitation de cet espace.
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Avec la proximité des jardins et du lac de la Tuillière, la mise en place du « sentier vert », le domaine de Fontblanche ne peut être qu’un atout touristique à développer et à mettre en valeur.

La nécessité d’antennes touristiques
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Par curiosité, je me suis livré à une petite expérience toute simple : je suis entré à l’office du tourisme de la ville de Marseille, notre grande voisine, et je me suis renseigné sur Vitrolles. Outre le fait que l’hôtesse, charmante au demeurant, a mis quelques secondes à comprendre de quel Vitrolles je parlais, elle a commencé par me dire qu’elle ne disposait d’aucun renseignement sur cette ville provençale, me conseillant plutôt la côte bleue ou Aix-en Provence. Enfin, après quelques minutes, elle est allée chercher en « coulisse » un dépliant, « le seul en sa possession » sur notre ville. Ce dépliant était en fait les offres de restauration et d’hôtellerie disponible sur notre territoire, offre entre parenthèse faisant la part belle aux grandes chaines (Ibis, Bonzaï, Mercure, Campanile …) ou aux fast-foods !

A l’heure où le Port de Marseille se tourne vers les croisières, où l’aéroport ouvre de nouvelles liaisons tous les mois, où la gare de l’Arbois draine de plus en plus de clients, quelles actions sont-elles faites vers ces pôles vitaux pour notre tourisme qui, outre le fait de faire entrer des devises dans les caisses de la ville, permettrait de conforter l’image de changement que Vitrolles désire tant ?

Au moment même où « Grand Vitrolles », premier pôle commerçant de la région, bat des records de fréquentations, Vitrolles en tant que ville n’est même pas présente sous la forme du plus simple des dépliants touristiques.

Il est donc nécessaire que Vitrolles soit présente dans ces cinq endroits clefs de la région : le Terminal de Croisière, l'Aéroport, la Gare TGV, l’office du tourisme de Marseille et le Centre Commercial.

Que ce soit par une présence physique ou, en s’associant avec d’autres office du Tourisme ou plus simplement avec une collectivité territoriale comme la CPA ou le CG13.

Il est primordial que, pour son image, son tourisme, son dynamisme, Vitrolles soit présente sous quelque forme que ce soit dans ces endroits clefs sous peine de « disparaitre ».

Miser sur les nouvelles technologies

Les nouvelles technologies sont devenues un vecteur incontournable du tourisme.

Dans cette optique, la plupart des villes dites « touristiques » disposent de sites internet développés mettant en avant les atouts dont elles disposent.

Pour Vitrolles, l’image véhiculée est d’autant plus important que ne disposant pas d’une offre hôtelière de grande envergure tournée vers le tourisme, elle ne peut pour l’instant qu’être une « ville de passage touristique » et non une « ville étape ». Notre ville doit donc jouer sur tous les tableaux pour développer son tourisme et améliorer son image.

La première des choses est donc d’étoffer les pages « tourisme » du site municipal. Il est déjà primordial de constater que lorsque l’on tape « Vitrolles » sur Google, on obtienne le site officiel de la ville en première réponse et le lien « Découvrir Vitrolles » en deuxième. En troisième position, Wikipedia et en quatrième … le centre commercial.

Une meilleure présentation de ces pages nous semblent donc une priorité comme en étoffer le contenu. Il faut donner envie aux internautes de venir visiter Vitrolles et non simplement donner des informations, certes utiles mais qui « n’invitent pas ».

En complément ou en remplacement des « antennes touristiques », pourquoi ne pas envisager d’installer dans les lieux les plus fréquentés de notre territoire des « bornes touristiques » permettant d’avoir accès à la fois à l’office du tourisme ainsi qu’à tous ce que l’on peut trouver de touristique sur notre territoire.

Alors, tourisme à Vitrolles ?

En conclusion, le tourisme sur Vitrolles peut être développé à condition que chacun y mettent du sien, du citoyen vitrollais au chef d’entreprise en passant par les élus.

Ce développement passe avant tout par le changement de l’image de notre ville, par le développement de structures d’accueil et par la mise en valeur de nos propres atouts touristiques.

Mais il s’agit aussi et principalement de répondre à une question importante : Quelle place donner au tourisme à Vitrolles ?

De la réponse à cette question découlera les moyens et les actes à mettre en place pour favoriser le tourisme sur notre ville.
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