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Jeudi 16 décembre 2010 :
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La position française exprimée par l'Élysée de refuser par avance tout débat sur les euro-obligations est une mauvaise nouvelle pour l'Europe.
Cela fait un an que la crise obligataire affecte toute la zone euro, pays par pays. Et que l'Union européenne se contente de colmater les brèches, espérant à chaque fois stopper le jeu de dominos.
Le temps n'est plus aux solutions de court terme ou aux demi-mesures.
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Au contraire, il faut enfin proposer un plan d’ensemble, global et cohérent, reposant à la fois sur une gouvernance économique structurelle dans les domaines budgétaire et fiscal et sur un marché obligataire unique dont les euro-obligations constituent le socle le plus évident. Moyennant les modifications du Traité nécessaires, ces bons du Trésor seraient émis par la Banque centrale européenne qui prêterait ainsi aux Etats en dernier ressort.
La mutualisation de nos dettes, dans les limites des critères de Maastricht, serait le meilleur moyen de convaincre les marchés de la solidarité politique de l'UE et de la solidité des engagements de ses Etats membres en matière de réduction des déficits. La crédibilité de l'euro n'en ressortirait que renforcée et les taux d'intérêts de nos emprunts publics en baisseraient.
Marielle de Sarnez, 1ere Vice-Présidente du Mouvement Démocrate
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Jeudi 16 décembre 2010 :
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La position française exprimée par l'Élysée de refuser par avance tout débat sur les euro-obligations est une mauvaise nouvelle pour l'Europe.
Cela fait un an que la crise obligataire affecte toute la zone euro, pays par pays. Et que l'Union européenne se contente de colmater les brèches, espérant à chaque fois stopper le jeu de dominos.
Le temps n'est plus aux solutions de court terme ou aux demi-mesures.
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Au contraire, il faut enfin proposer un plan d’ensemble, global et cohérent, reposant à la fois sur une gouvernance économique structurelle dans les domaines budgétaire et fiscal et sur un marché obligataire unique dont les euro-obligations constituent le socle le plus évident. Moyennant les modifications du Traité nécessaires, ces bons du Trésor seraient émis par la Banque centrale européenne qui prêterait ainsi aux Etats en dernier ressort.
La mutualisation de nos dettes, dans les limites des critères de Maastricht, serait le meilleur moyen de convaincre les marchés de la solidarité politique de l'UE et de la solidité des engagements de ses Etats membres en matière de réduction des déficits. La crédibilité de l'euro n'en ressortirait que renforcée et les taux d'intérêts de nos emprunts publics en baisseraient.
Marielle de Sarnez, 1ere Vice-Présidente du Mouvement Démocrate
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