vendredi 27 mai 2011

Bref commentaire sur la destitution de Philippe GARDIOL

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Vendredi 27 mai 2011 :
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La destitution de Philippe GARDIOL a donc eu lieu hier au soir dans une dramaturgie comme seul un conseil municipal peut le procurer.
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Certes, nous n’étions point dans la tension et la tragédie grecque ayant accompagné il y a presque deux ans jour pour jour la destitution de Jean-Claude DENJEAN mais nous étions quand même dans une crise politique dont Vitrolles, à mon humble avis, se serait bien passé.
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Je ne vais pas épiloguer sur cette affaire si ce n’est pour dire que je persiste à penser que toute cette affaire aurait pu être évité si les deux hommes (et je dis bien « homme » et non les partis politiques qui sont derrière) y avaient mis un peu du leur lors de l’entre deux tours des Cantonale 2011.
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Vitrolles n’est pas le seul canton où un candidat socialiste a du affronter un candidat FN et pourtant, dans les autres cantons, aucune crise existentielle n’a été recensée. Seulement, Vitrolles est Vitrolles et son lourd passé politique a ressurgi. Il était évident que les scores des uns et des autres, les déclarations, surtout celle à l’emporte-pièce le soir ou le lendemain du premier tour, allaient être étudié à la loupe aussi bien par les partis politiques que par les médias et que le moindre dérapage allait être monté en épingle.
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Il me parait évident que Philippe GARDIOL ne pouvait appeler à voter pour Loïc GACHON au vu des thèmes de la campagne d’Europe-Ecologie comme il me parait évident que s’il l’avait fait, il se serait déjugé auprès des électeurs qui lui avaient fait confiance. Pour ce courage, je le félicite, même si je suis intimement convaincu que cette posture politique était suicidaire.
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Maintenant, comme je l’écrivais plus haut, nous sommes à Vitrolles et la moindre petite phrase assassine, comme les lourds silences, allait forcement être montée en épingle et les médias locaux s’en sont donnés à cœur joie.
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La question qui se pose ce matin est de savoir si nous sommes dans une affaire départementale et une tension entre Europe-Ecologie et le Parti Socialiste comme Philippe GARDIOL et les représentants de son parti l’ont clamé hier au soir ou dans une affaire –Vitrollo-vitrollaise entre Loïc GACHON et Philippe GARDIOL soldant le compte de la succession de Guy OBINO comme le clame un certain microcosme local.
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Je dois avouer que jusqu’à hier au soir, j’hésitais entre les deux visions. Désormais, après avoir écouté les arguments des uns et des autres, je suis convaincu que nous sommes en présence d’un mixage de ces deux versions mais avec au moins 75 % de l’histoire vitrollo-vitrollaise. Les propos, la réécriture de l’histoire, les non-dits, surtout les non-dits d’ailleurs, plaident pour cette vision.
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Mais la seule chose dont je suis sûr dans cette histoire, c’est que Vitrolles va perdre, tout simplement parce que, au-delà du caractère entier de Philippe, la municipalité se sépare d’un homme charismatique à la compétence reconnue de tous et moteur dans ses domaines de compétences. Par ce départ, je suis aussi convaincu que ce conseil municipal perd à la fois beaucoup de crédibilité et de compétences.
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Pourquoi autant s’accrocher à ce faux adage qui est de dire que celui qui n’est pas avec soi est forcement contre soi et qu’il fasse parole de vérité ?

On aurait eu tant à gagner de s’affranchir des égos et de penser aux biens de tous !
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2 commentaires:

Anonyme a dit…

Commentaires subjectifs mais pleins de bon sens. Eric O. D'EELV Vitrolles.

bernard a dit…

je partage ton analyse, JC