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Vendredi 6 mai 2011 :
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Alors que Marseille est à la une de l’actualité cette semaine avec deux faits divers navrants et sanglants, les autorités ne savent comment gérer une situation qui, chaque jours qui passent, devient de plus en plus préoccupantes : le sentiment d’insécurité gagne du terrain malgré les efforts méritoire de nos policiers.
Le ministre de l’intérieur était attendu hier à Marseille comme le messie, comme si d’un coup de baguette magique il allait régler le problème, comme si par miracle, tous les problèmes de la cité phocéenne allaient se régler.
Claude GUEANT est donc venu, Claude GUEANT a donc vu mais, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas du tout vaincu, ni même convaincu ! Il n'a ni apporté ni dit grand chose. Tout ce que la deuxième ville de France a obtenu, c’est une promesse assez floue de quelques dizaines de policiers supplémentaires qui ne pallieront pas les manques indécents d’effectifs (de 400 à 450 personnes, au dire « off » d’un policier, responsable syndical et proche du gouvernement de surcroit !).
Un problème dans les cités et on envoie en « prêt » deux comapgnies de CRS. Un jeune tué par un citoyen exaspéré par l’insécurité et nous avons droit à quelques dizaines de policiers en plus … mais pour combien de temps ? Marseille mérite mieux que cette gestion politique à la petite semaine.
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Même si le maire a des pouvoirs de Police, à quoi va rimer le conseil municipal extraordinaire consacré exclusivement à la sécurité programmé pour la fin du mois par Jean-Claude Gaudin ? Ce n’est pas aux élus de discuter pendant des heures de l'état sécuritaire de la ville car à part des positions de principes et des déclarations outragées, les élus n’ont pas grands pouvoirs. La sécurité fait parti des piliers régaliens de l’Etat et cela, nos gouvernants semblent l’avoir perdu de vue, pressés qu’ils sont de se débarrasser de ce caillou.
De même, l’idée de Claude GUEANT de transformer Marseille en site pilote des « Patrouilleurs » ne peut cacher le fait que la meilleure réponse à ce sentiment d’insécurité est bel et bien la police de proximité tant honni par Nicolas SARKOZY.
Si l’insécurité est au cœur des débats depuis quelques années et surtout depuis 2007, c’est tout simplement parce que l’insécurité ressentie par le citoyen lambda de cesse d’augmenter, entre autre et surtout parce que la police est invisible.
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Invisible tout simplement parce que la Provence, comme de nombreuses autres régions, est tout simplement sous dotée en effectifs de forces de l'ordre. A ce sous-effectif s’ajoute le problème des polices municipales. Elles sont insuffisantes dans les grandes villes et notamment à Marseille où l'on reconnaît à la mairie que seuls 30% des effectifs sont réellement au travail chaque jour.
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Toutefois, la police municipale n'est pas là pour combler les lacunes irresponsables de l'Etat et donc du gouvernement. Cela fait des années que l'on parle de climat, de ressenti. A force de ne pas prendre ces réalités au sérieux, nous sommes aujourd'hui devant des tensions détonantes et au cœur d'un climat qui ne profitera qu'à des votes de rejet et d'extrême.
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Ces « Patrouilleurs » vont-ils renverser la vapeur ? L’avenir nous le dira mais j’en doute.
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Un joli gâchis. Dont il faudra bien tôt ou tard assumer les conséquences.
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Vendredi 6 mai 2011 :
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Alors que Marseille est à la une de l’actualité cette semaine avec deux faits divers navrants et sanglants, les autorités ne savent comment gérer une situation qui, chaque jours qui passent, devient de plus en plus préoccupantes : le sentiment d’insécurité gagne du terrain malgré les efforts méritoire de nos policiers.
Le ministre de l’intérieur était attendu hier à Marseille comme le messie, comme si d’un coup de baguette magique il allait régler le problème, comme si par miracle, tous les problèmes de la cité phocéenne allaient se régler.
Claude GUEANT est donc venu, Claude GUEANT a donc vu mais, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas du tout vaincu, ni même convaincu ! Il n'a ni apporté ni dit grand chose. Tout ce que la deuxième ville de France a obtenu, c’est une promesse assez floue de quelques dizaines de policiers supplémentaires qui ne pallieront pas les manques indécents d’effectifs (de 400 à 450 personnes, au dire « off » d’un policier, responsable syndical et proche du gouvernement de surcroit !).
Un problème dans les cités et on envoie en « prêt » deux comapgnies de CRS. Un jeune tué par un citoyen exaspéré par l’insécurité et nous avons droit à quelques dizaines de policiers en plus … mais pour combien de temps ? Marseille mérite mieux que cette gestion politique à la petite semaine.
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Même si le maire a des pouvoirs de Police, à quoi va rimer le conseil municipal extraordinaire consacré exclusivement à la sécurité programmé pour la fin du mois par Jean-Claude Gaudin ? Ce n’est pas aux élus de discuter pendant des heures de l'état sécuritaire de la ville car à part des positions de principes et des déclarations outragées, les élus n’ont pas grands pouvoirs. La sécurité fait parti des piliers régaliens de l’Etat et cela, nos gouvernants semblent l’avoir perdu de vue, pressés qu’ils sont de se débarrasser de ce caillou.
De même, l’idée de Claude GUEANT de transformer Marseille en site pilote des « Patrouilleurs » ne peut cacher le fait que la meilleure réponse à ce sentiment d’insécurité est bel et bien la police de proximité tant honni par Nicolas SARKOZY.
Si l’insécurité est au cœur des débats depuis quelques années et surtout depuis 2007, c’est tout simplement parce que l’insécurité ressentie par le citoyen lambda de cesse d’augmenter, entre autre et surtout parce que la police est invisible.
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Invisible tout simplement parce que la Provence, comme de nombreuses autres régions, est tout simplement sous dotée en effectifs de forces de l'ordre. A ce sous-effectif s’ajoute le problème des polices municipales. Elles sont insuffisantes dans les grandes villes et notamment à Marseille où l'on reconnaît à la mairie que seuls 30% des effectifs sont réellement au travail chaque jour.
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Toutefois, la police municipale n'est pas là pour combler les lacunes irresponsables de l'Etat et donc du gouvernement. Cela fait des années que l'on parle de climat, de ressenti. A force de ne pas prendre ces réalités au sérieux, nous sommes aujourd'hui devant des tensions détonantes et au cœur d'un climat qui ne profitera qu'à des votes de rejet et d'extrême.
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Ces « Patrouilleurs » vont-ils renverser la vapeur ? L’avenir nous le dira mais j’en doute.
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Un joli gâchis. Dont il faudra bien tôt ou tard assumer les conséquences.
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