dimanche 1 avril 2007

Tractage aux Pins

Dimanche 1er avril 2007

Je n’ai pas eu le temps de parler de ma campagne ce week-end, un emploi du temps des plus chargé. Je prends donc ce soir cinq minutes pour écrire ce billet racontant les événements de ces derniers jours.

Tout d’abord, un petit retour sur la réunion organisée par la section vendredi dernier. J’arrive très en retard, pensant qu’elle avait lieu à 18 H 30’. Manque de chance, William est pressé et l’heure de début était 18 heures. J’évite ainsi tout le débat sur le car qui doit nous amener le 12 avril au meeting de Bayrou à Marseille. Je pense sincèrement que je n’ai pas du vraiment manquer à cette partie de la discussion.

Un débat politique s’engage ensuite qui débouche soudain sur la situation portuaire et de nouveau j’entends les mêmes désinformations concernant le motif de la grève. Et je suis très bien placé pour connaître le degré de désinformation sur ce sujet là. Bien que je ne soutienne pas la CGT sur cette grève là, j’interviens pour rétablir certains points de vérités et je ne peux m’empêcher de penser en mon for intérieur que le principal pyromane dans la plupart des conflits qui agitent notre région est bien le Préfet de Région Christian Frémont. Sa phrase assassine et iconoclaste sur « un emploi » que réclamerait les grévistes est de nouveau prononcé ce soir par un militant. Je suis obligé de rectifier le tir en expliquant que nous parlons de un emploi par équipe et non d’un emploi sur tout le terminal et que ce qui est en cause est à terme la privatisation de GDF et surtout le nouveau terminal CMA CGM.

Cela me rappelle mon premier vrai contact avec l’UDF lors d’une interview emplie de contre-vérité de Rudy-Salles en pleine grève de la SNCM. Je m’étais fendu d’un mail de plusieurs pages pour rectifier les nombreuses approximations et fausses vérités distillées par ce député UDF. Je n’ai jamais eu de réponse de sa part. Par contre, j’avais mis le secrétariat de François Bayrou en copie et là, surprise, non seulement une réponse mais pas une réponse standard du style « on a bien reçu votre mail, merci » : une longue réponse détaillée et argumentée sur la SNCM et la situation portuaire. Il s’en est suivi un échange d ‘email fort instructif. C’est d’ailleurs probablement cet échange qui m’a fait basculer dans le camp de l’UDF.

Le samedi, direction « les Pins » pour un « boitage » en compagnie de William Carrulla et de plusieurs autres militants UDF. Il pleut, il fait froid et le quartier n’est pas des plus engageant. Tout pour plaire et attraper un bon rhume. Ce qui m’est arrivé d’ailleurs.

« Les Pins ».

J’en avais une vision apocalyptique principalement véhiculés par quelques articles de journaux, par des blogs par toujours de bon aloi et des conversations de voisinages. Je suis obligé de déchanter. Je ne dis pas que tout est idyllique, que les boites aux lettres sont en parfait état, ou que la géographie des lieux me fait penser à Acapulco mais, comparé à la cité marseillaise où habitent mes beaux-parents, c’est Byzance. Et pourtant, sur Marseille, ils n’habitent pas dans une cité réputée pour sa violence ou son insécurité. Ils sont dans une cité des quartiers Nord tout ce qu’il y a de plus normal.

La mise en parallèle de ces deux cités et leur perception par la population locale me laisse pensif. Il y a beaucoup à faire pour les cités, et par forcement un coup de pinceau dans un hall d’immeuble.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

les pins comme tu dis c’est Byzance

je te conseille une promenade dans le quartier des pins avec une camera

je suis a ta dipo quant tu le desires
jb