dimanche 15 avril 2007

René Rémond, "mon" maître


Samedi 14 avril 2007 :

.
Ce billet ne va pas concerner la campagne électorale mais va parler de la disparition de « mon » maître.

René Remond, historien et politologue, est mort dans la nuit de vendredi à samedi, à Paris, à l'âge de 88 ans, des suites d'une maladie.

René Rémond, grand témoin du XXe siècle, né en 1918, était président de la Fondation nationale des sciences politiques de 1981 à janvier 2007, et avait été élu à l'Académie française le 18 juin 1998 au fauteuil de François Furet.

René Rémond, l'un des plus grands noms de l'histoire contemporaine, est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages d'histoire politique, intellectuelle et religieuse de la France aux XIXe et XXe siècles.

Son ouvrage le plus célèbre, "La droite en France de 1815 à nos jours", réédité plusieurs fois, est une référence pour les historiens et politiciens. René Rémond y dresse une typologie des trois familles de la droite française : la droite orléaniste, la droite légitimiste et la droite bonapartiste.

Il est également l'auteur de "L'anticléricalisme en France de 1815 à nos jours" (1976), de "L'histoire de la France religieuse" et de "Introduction à l'histoire de notre temps" (1974), ouvrage de référence pour les étudiants en histoire.

François Bayrou, qui le connaissait bien, a exprimé samedi sa « tristesse » et sa « reconnaissance ». « René Rémond était pour moi un repère. On a tous, en évoquant sa mémoire, de la tristesse et de la reconnaissance. René Rémond était un esprit précieux », a-t-il estimé, saluant « ses analyses très profondes et fines sur l'histoire des grands courants politiques en France ». Il était aussi « l'auteur de livres qui ont marqué des générations », a ajouté le candidat centriste. « En même temps, c'était un homme de convictions, très enracinées, qui était à la fois démocrate et social, avec une vision généreuse de la société et des liens entre ceux qui la forment », a dit M. Bayrou.

Je ne peux qu’approuver les propos de François Bayrou.

Une grande perte pour l’Histoire.

Aucun commentaire: