vendredi 8 janvier 2010

Mort d’un grand serviteur de l’Etat

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Vendredi 8 janvier 2010 :
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Philippe Seguin est donc parti jeudi matin. C’est bizarre, voilà un homme qui avait basculé dans l’ombre de la Cour des comptes et qui pourtant pesait toujours autant dans la vie politique de la République, statue du commandeur jugeant impartialement ses pairs.
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Gaulliste convaincu, républicain jusqu’au bout des ongles, passionné de football, personnalité ayant du caractère pour ne pas dire autre chose, il fut l’une des personnes les plus fortes de cette Vème République, capable de résister aux dérives et de clamer son opposition s’il pensait que la République n’en sortait pas grandi.
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Un de nos plus grands républicains de cette génération ayant éclatée au firmament de la politique au début des années 80.
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On ne peut que vanter son indépendance, son exigence, ses talents d’orateur, qui ne fuyait pas le combat même s’il apparaissait seul contre tous, dès le moment où, dans son esprit, les valeurs de la République étaient menacés.
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On vante Sans manquer de rappeler son caractère «entier», voire ombrageux. Passage en revue de cet hommage en stéréo des politiques de droite comme de gauche.
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Il ne fait aucun doute qu’il va manquer profondément à la vie publique en France.
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