dimanche 24 janvier 2010

Y a-t-il une autre politique possible ?

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Dimanche 24 janvier 2010 :
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En ce « jour du seigneur », je ne vais pas mettre un « grand » article de mon cru (ca y est, je me prends déjà comme un grand écrivain alors que je n’arrive qu’à la cheville d’un piètre scribouillard, et encore, question d’ego probablement !)
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Aussi, je vais aujourd’hui me contenter de reposer la question que beaucoup de monde se pose et sur laquelle Sciences-Po Lilles a fait un débat auquel participait François Bayrou : « y a-t-il une autre politique possible ? »

La synthèse de son intervention demande réflexion que je soumet à votre sagacité Bon dimanche.
François Bayrou à Sciences-Po Lilles le 21 janvier 2010 :
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« Oui, une autre politique est nécessaire face à la tentative du pouvoir de mettre en place une politique de forces et de réseaux où sont confondus intérêts publics et privés, comme l'affaire Proglio, après d'autres affaires équivalentes dans le monde de la banque, vient une nouvelle fois de l'illustrer. Il y a un groupe solidaire qui considère que les intérêts de l'Etat et du privé sont liés, et il s'agit là d'une rupture dans notre histoire, qui est une atteinte délibérée au principe de la séparation des pouvoirs. Principe de séparation et d'équilibre que nos philosophes ont été les premiers à penser et qu'il faudrait aujourd'hui renforcer, en y ajoutant comme le prônait le Conseil national de la Résistance, les pouvoirs économique et médiatique.
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Oui une autre politique est nécessaire car il y a une incapacité du pouvoir à répondre aux questions fondamentales de la société : la dynamique de l’emploi et du développement industriel, l’égalité des chances à l’école, et la question des générations futures avec cette dette abyssale.
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Oui une autre politique est possible et cette politique est « simple », car tous les grands choix politiques sont des choix simples : rétablir une démocratie de plein exercice, avec une loi électorale juste et des règles qui interdisent aux intérêts financiers de prendre le contrôle des médias ; un contrat entre la nation et l’école, qui fixe des objectifs clairs et vérifiables pour rétablir l’égalité des chances à l’école, avec 100 % des élèves sachent lire et écrire à l’entrée en 6 ème ; une politique de reconquête industrielle qui repense les processus de production afin de relocaliser ; enfin, et c’est le plus dur, le retour à l’équilibre des finances publiques, avec une réforme fiscale juste et de grande ampleur. Et ceci est tellement difficile que ça ne se fera pas bloc contre bloc.
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Oui, une autre politique est possible. Elle est à portée de main à condition que l’on se rassemble. Pour le long terme, pas pour le journal de 20 heures. »

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