Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 3 février 2010 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise et nationale (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule.
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Mercredi 27 janvier : Je lis avec intérêt l’ordre du jour du Conseil Municipal de demain. Le moins que l’on puisse dire, c’est que notre jeune maire s’attaque à forte partie en prenant à bras le corps le dossier de la SAVEM. Sacré morceau et serpent de mer vitrollais aussi célèbre que le monstre du Loch Ness.

Première étape donc, la résiliation de la convention qui nous lie à cette société. De mémoire, celle-ci nous côute quand même annuellement la modique somme d’environ 250000 euros auquel s’ajoute le déficit de cette société qui lui est systématiquement épongé par la municipalité de Vitrolles suivant les termes de cette convention (au minimum 100000 euros de plus annuellement)

Reste maintenant la deuxième étape et Roquebrune. Le feuilleton de la SAVEM n’est pas prêt de se terminer !

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Jeudi 28 janvier : Soirée Conseil Municipal. J’ai promis à Bernard de ne faire aucun commentaire sur sa première prestation, donc je tiendrais parole. Il vous faudra attendre son deuxième conseil pour que je commente son attitude.
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Ceci-dit, quelque chose me titille. Voilà plusieurs conseils où Christian Borelli est absent, plusieurs « débat » où il est absent, remplacé par Christiane Allemand. Voilà qui ressemble bel et bien à une passation de pouvoir. Allons-nous revoir l’ancien leader local de l’UMP ? La question est lancée !
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Vendredi 29 janvier : Vœux de Vitrolles-Horizon-Ecologie à la Ferme de Croze. L’association écologique « trans parti » prend son essor. Une cinquantaine d’adhérents, des projets plein la tête, un débat pour les européennes concernant tous les partis politiques, le pari semble bien engagé.
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Lors des élections locales, le moment venu, je suis moi aussi convaincu qu’une présentation purement partisane au niveau d’un parti n’est plus la solution ultime pour résoudre les problèmes locaux. Les résolutions, projets et solutions doivent désormais être « trans parti » politique et regrouper toutes les bonnes volontés, de quelque appartenance qu’elle soit.
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La question primordiale n’est plus une question d’idéologie pure et dure (comme nous pouvions la rencontrer dans les années 50) mais plutôt de se rassembler pour travailler avec le but commun de résoudre les problèmes de nos administrés …
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Samedi 30 janvier : Rien de bien intéressant ce soir à la télé en deuxième partie de soirée (je vous rassure, la première était de la même facture !) et je zappe sans trop chercher quelque chose de particuliers. Et là, je tombe soudain, sur je ne sais quelle chaine de la TNT, sur un documentaire traitant de l’incorporation de jeunes recrues au sein d’un régiment parachutiste, les fameux bérets rouges.
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La caméra suit, entre autre un sergent instructeur, pas franchement sortie des milieux favorisés, bien au contraire, qui accueille donc ces jeunes recrues, issues elles de tous les milieux sociaux. Et voilà ce sergent qui se met à faire un discours sur la République, l’intégration, le sens du devoir, les devoirs du citoyen … certainement le plus beau discours républicain qu’il m’ait été donné d’entendre depuis de longues années.
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Je dois avouer que l’armée n’a jamais été ma tasse de thé mais je regrette la disparition du SMO, le Service Militaire Obligatoire, creuset de cette république et formidable machine à égaliser les classes. Pour revenir à mon propos, je regrette que les jeunes qui actuellement sont à la recherche de leurs racines, de leurs identités, ou plus simplement d’un but dans la vie n’ait plus l’occasion de se fondre dans un creuset républicain ni d’entendre un discours aussi fort que ce sergent parachutiste a fait devant ces jeunes recrues.
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Dimanche 31 janvier : Je profite d’un dimanche un peu tranquille pour rattraper mon retard littéraire. Je termine donc une autobiographie écrite par Elliot Tiber, l’un de ceux qui fut à l’origine de « Woodstock » avec Michael Lang, l’organisateur et Max Yshgur, le fermier qui accueillit le festival sur son terrain. Moins connu que ces deux autres figures légendaires, Elliot Tiber raconte avec talent les dessous, parfois sordides, de ce qui fut un événement culturel mondial, quoiqu’en dise ses détracteurs.
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Mais ce livre est avant tout, et surtout ,le moyen pour Elliot Tiber de faire le point sur sa jeunesse malheureuse de manière jubilante et hilarante, de raconter sans fard ses rencontres avec Truman Capote, Tennessee Williams, Marlon Brando, Richie Havens, et de nous faire part de sa découverte de ses tendances homosexuelles.
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Mais c’est aussi le moyen de dire l’amour qu’il portait à son père et de faire le portrait de cette mère omniprésente et impossible à vivre qui ne se lassait pas de raconter comment elle avait échappé aux soldats du Tsar à travers les neiges de Minsk.

Bien qu’il soit probable, concernant Woodstock, que les hauts faits qu’Elliot Tiber s’approprie, soit l’œuvres d’une ou plusieurs autres personnes, un livre à lire pour comprendre comment un simple festival de musique a pu devenir l’Evénement musical rock du XXème siècle.

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Lundi 1 février : En allant travailler, ce matin, j’écoute la chronique de Jean-Laurent Bernard, qui déclare : « Le gros dossier sera celui des transports. Avec un double enjeu, celui d'offrir enfin des trains régionaux dignes de ce nom et celui de fédérer un réseau de transports en commun qui regrouperait tous les départements via une carte orange par exemple. »
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M***, les transports, la carte orange et un réseau commun … En voilà un qui a dû lire mon blog ! A moins que mes idées ne soient pas aussi idiotes que cela !

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Mardi 2 février : Depuis deux ou trois jours, La Provence a publié plusieurs articles plutôt favorables à notre jeune maire et nouveau Conseiller Général, Loïc Gachon. Sur l’analyse journalistique, on est d’accord ou on n’est pas d’accord, suivant sa sensibilité, mais là n’est pas le sujet. Ce qui est par contre curieux et à mon avis malsain, c’est les commentaires se trouvant sur le site internet du quotidien à la suite de ces fameux articles.
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Voilà donc que l’on scrute à la loupe les occupations des uns et des autres, reprochant à l’un d’assister à la séance du conseil, à l’autre d’avoir le temps d’amener ses enfants à l’école, au troisième d’être fonctionnaire et donc d’avoir un emploi réservé, au quatrième de mettre vingt minutes pour faire Vitrolles/Marseille (cette remarque vient probablement de quelqu’un qui n’a jamais pris la ligne 88 des Cartreize !) etc, etc …
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« Big Brother is watching you » pourrait-on écrire. Même pas besoin de camera de surveillance !
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