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Dimanche 7 février 2010 :
Les choses sérieuses commencent cet après-midi dans l’antre mythique de Murrayfield. Le XV de France va y affronter le XV aux chardons dans une cocotte minute digne des grands affrontements.
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Toutefois, ce choc annuel ne va pas être comme les autres. Arrivant après certaines décisions touchant le Top 14, après l’arrivée de Lomu chez nous, l’entrée en bourse de MVXV, les cadences infernales, la renégociation de certains droits et maintenant « l’affaire Chabal » tout semble indiquer que le rugby change de planète, direction le monde fou de l’argent roi. Alors, à ce moment là, gare au dérapage.
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Sébastien Chabal, ce n’est pas ma tasse de thé en rugbyman. Sa non présence à Murrayfield n’est pas faite pour me déplaire. Par contre, quelque soit l’opinion que j’ai sur le sportif, je suis assez surpris de la drôle d’expérience qu’il vient de vivre en se faisant rappeler à l’ordre par « Monsieur Jo » en personne après avoir annoncé son forfait pour Ecosse-France sur son Twitter.
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Et les explications de Jo Maso sont pour le moins surprenante : « C’est une leçon pour nous. On n’avait pas anticipé sur cela. A partir du prochain match, on va aller plus loin dans la charte du joueur. Ils ne pourront pas communiquer sur leur site propre. Quand on est international, ça appartient à l’équipe de France de communiquer »
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« On va aller plus loin dans la charte du joueur » : manière détourné de dire qu’il ne se fera plus piéger car la maitrise et le contrôle de la communication, c’est le boulot du staff de l’équipe de France.
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« On va aller plus loin dans la charte du joueur » : manière détourné de dire que l’image du joueur appartient finalement à l’équipe de France.
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Le rugby n’est plus ce sport convivial, franchouillard avec sa fameuse 3ème mi-temps tel qu’on le pratiquait il y a peu. Le rugby est entré dans le sport business avec ses bons côtés et malheureusement tous ses travers.
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L’argent commence à couler à flots, le calendrier est surchargé, les agents tournent autour des centres d’entraînement, les transferts à hauts prix se multiplient, la médiatisation à outrance est en marche, les coups fourrés et les belles promesses aussi.
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Le tiroir caisse remplace les mauls pénétrants, les cours de la Bourse, les courses rentrantes, les profits, les essais entre les poteaux. Quant aux écoles de rugby, je me demande si elles ne vont pas bientôt être remplacées par des écoles de managements !
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La langue de bois et l’esprit borné vont bientôt remplacer le bel accent du Sud-Ouest et la convivialité …
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Et Vitrolles est bien placé pour voir cette évolution…
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Dimanche 7 février 2010 :
Les choses sérieuses commencent cet après-midi dans l’antre mythique de Murrayfield. Le XV de France va y affronter le XV aux chardons dans une cocotte minute digne des grands affrontements.
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Toutefois, ce choc annuel ne va pas être comme les autres. Arrivant après certaines décisions touchant le Top 14, après l’arrivée de Lomu chez nous, l’entrée en bourse de MVXV, les cadences infernales, la renégociation de certains droits et maintenant « l’affaire Chabal » tout semble indiquer que le rugby change de planète, direction le monde fou de l’argent roi. Alors, à ce moment là, gare au dérapage.
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Sébastien Chabal, ce n’est pas ma tasse de thé en rugbyman. Sa non présence à Murrayfield n’est pas faite pour me déplaire. Par contre, quelque soit l’opinion que j’ai sur le sportif, je suis assez surpris de la drôle d’expérience qu’il vient de vivre en se faisant rappeler à l’ordre par « Monsieur Jo » en personne après avoir annoncé son forfait pour Ecosse-France sur son Twitter.
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Et les explications de Jo Maso sont pour le moins surprenante : « C’est une leçon pour nous. On n’avait pas anticipé sur cela. A partir du prochain match, on va aller plus loin dans la charte du joueur. Ils ne pourront pas communiquer sur leur site propre. Quand on est international, ça appartient à l’équipe de France de communiquer »
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« On va aller plus loin dans la charte du joueur » : manière détourné de dire qu’il ne se fera plus piéger car la maitrise et le contrôle de la communication, c’est le boulot du staff de l’équipe de France.
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« On va aller plus loin dans la charte du joueur » : manière détourné de dire que l’image du joueur appartient finalement à l’équipe de France.
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Le rugby n’est plus ce sport convivial, franchouillard avec sa fameuse 3ème mi-temps tel qu’on le pratiquait il y a peu. Le rugby est entré dans le sport business avec ses bons côtés et malheureusement tous ses travers.
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L’argent commence à couler à flots, le calendrier est surchargé, les agents tournent autour des centres d’entraînement, les transferts à hauts prix se multiplient, la médiatisation à outrance est en marche, les coups fourrés et les belles promesses aussi.
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Le tiroir caisse remplace les mauls pénétrants, les cours de la Bourse, les courses rentrantes, les profits, les essais entre les poteaux. Quant aux écoles de rugby, je me demande si elles ne vont pas bientôt être remplacées par des écoles de managements !
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La langue de bois et l’esprit borné vont bientôt remplacer le bel accent du Sud-Ouest et la convivialité …
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Et Vitrolles est bien placé pour voir cette évolution…
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