lundi 1 février 2010

PACA : En route pour les Régionales 2010

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Lundi 1er février 2010 :
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Fin de ma digression bédéthique à l’occasion d’Angoulême (pour ne pas renier mes anciennes passions !) et retour à la politique !
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Aujourd’hui, les élections régionales sont désormais en ligne de mire et la campagne électorale est bien lancée.
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Mais nous baignons cette fois-ci pour celle-ci dans un troublant paradoxe. Traditionnellement, une campagne électorale sert à faire des bilans et des projets. Le bilan du sortant et des projets pour l’avenir.
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Mais, dans cette élection, l’électeur risque d’avoir beaucoup de mal à cerner les enjeux réels. Ils sont beaucoup à savoir que la Région s’occupe des TER, un peu moins qu’elle s’occupe des lycées, quelques uns de la formation professionnelle. Mais, pour la droite et plus spécialement notre hyper président, il s’agit d’une élection nationale et, au plus haut niveau de l’Etat, les enjeux réels, les dossiers brulants sont ignorés et mis à l’encan au profit d’un éventuel énième plébiscite.
.Alors, pour l’instant, entre PS et UMP, entre gens de bonne compagnie, on s’offre des plans de Marseille ou des romans policiers, on se critique sur les montants financiers supposés et forcement énormes que l’autre camp va investir dans sa campagne.
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Mais durant combien de temps va-t-on pouvoir éviter de ce qui fâche ? Durant combien de temps pourra t’on faire l’impasse sur l’état réel de la Provence ?
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Quand abordera-t-on notre tourisme, formidable atout avec le développement des croisières à Toulon et Marseille, les stations de skis de l’arrière pays, les festivals majeurs que notre région abrite ?
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Quand abordera-t-on le scandale récurrent des trains régionaux, en panne, annulés, en retard, des milliers d’usagers en détresse sur le bord d’une voie, des projets, étudiés certes mais souvent repoussé à des temps meilleurs, de liaisons toujours plus mirifiques ?
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Quant abordera-t-on notre industrie dont plusieurs branches sont sinistrées, notre Grand Port, malade d’une situation ubuesque, notre patronat qui ne se rend pas réellement compte de la situation terrible de notre économie ?
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Quand enfin abordera-t-on le problème épineux de nos ordures, du tri sélectif, de l’incinérateur de Fos, des décharges de l’arrière-pays niçois, de tout un environnement qui part à vaux l’eau ?
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De fait la Provence malgré la beauté de ses collines et de la cote à peu près préservées par endroit, ne fait pas montre d'une modernité béate en matière de protection de l'environnement.
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La défense de notre patrimoine est sans doute un mal nécessaire parce qu’elle implique des changements d'habitude. Presque impalpables dans l'instant mais essentiels dans la durée et l'avenir de nos successeurs.
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Enfin, pour terminer ce premier papier sur les régionales, alors qu’une polémique s’est faite jour entre le PS et l’UMP à propos des frais de campagne, Catherine Levraud, tête de liste du MoDem a annoncé que notre campagne ne dépasserait pas les 130000 euros. « Nous ne nous donnons pas le droit, à l'heure où tant de Français ont du mal à boucler leur fin de mois, de dilapider leur argent », a-t-elle notamment déclaré.
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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ces questions en forme de constat sont très bien posées.
Espérons qu'elles seront discutées pendant la campagne.

Thierry Tamisier.