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Lundi 3 mai 2010 :
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Port du voile intégral : "Chez nous le pilier du vivre ensemble c'est voir le visage de l'autre", pour François Bayrou
Suite l'entretien qu'il a eu ce vendredi avec le Premier ministre à Matignon, aux côtés de Marielle de Sarnez, Robert Rochefort et Abdoulatifou Aly, François Bayrou a estimé que le voile intégral heurtait "quelque chose de très profond" dans le pays, mais il a rappelé qu'un texte sur la question ne doit pas stigmatiser la communauté musulmane de France.
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"Vivre ensemble c'est se regarder face à face", a affirmé François Bayrou, ajoutant "de même qu'il y a des pays dans lesquels il n'est pas imaginable qu'une femme se promène en mini-jupe ou soit dénudée même sur la plage (...) chez nous le pilier du vivre ensemble c'est voir le visage de l'autre".
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Il a encore précisé que "le risque que nous avons à prendre en compte c'est que la communauté musulmane toute entière ne se sente ciblée".
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Les musulmans français "ont déjà à vivre beaucoup de discriminations dans le travail, l'habitat. Dans les quartiers, les jeunes se sentent souvent discriminés", a-t-il rappelé.
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François Bayrou a également affirmé au Premier ministre qu'il souhaitait un débat parlementaire qui prenne "tout le temps nécessaire", estimant "stupide" l'hypothèse d'une déclaration de procédure accélérée pour l'examen devant le Parlement, soutenue par des députés de la majorité présidentielle.
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"Pour nous, le plus important c'est la démarche d'éducation, qu'on prenne une période pour expliquer pourquoi on a édicté cette règle en France", a précisé François Bayrou.
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Il a enfin ajouté qu'il s'apprêtait à proposer des "rencontres" avec "tous les représentants" des différentes "sensibilités de la communauté musulmane", afin de les consulter sur le texte et d'entendre leurs réactions à ce sujet.
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Lundi 3 mai 2010 :
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Port du voile intégral : "Chez nous le pilier du vivre ensemble c'est voir le visage de l'autre", pour François Bayrou
Suite l'entretien qu'il a eu ce vendredi avec le Premier ministre à Matignon, aux côtés de Marielle de Sarnez, Robert Rochefort et Abdoulatifou Aly, François Bayrou a estimé que le voile intégral heurtait "quelque chose de très profond" dans le pays, mais il a rappelé qu'un texte sur la question ne doit pas stigmatiser la communauté musulmane de France.
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"Vivre ensemble c'est se regarder face à face", a affirmé François Bayrou, ajoutant "de même qu'il y a des pays dans lesquels il n'est pas imaginable qu'une femme se promène en mini-jupe ou soit dénudée même sur la plage (...) chez nous le pilier du vivre ensemble c'est voir le visage de l'autre".
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Il a encore précisé que "le risque que nous avons à prendre en compte c'est que la communauté musulmane toute entière ne se sente ciblée".
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Les musulmans français "ont déjà à vivre beaucoup de discriminations dans le travail, l'habitat. Dans les quartiers, les jeunes se sentent souvent discriminés", a-t-il rappelé.
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François Bayrou a également affirmé au Premier ministre qu'il souhaitait un débat parlementaire qui prenne "tout le temps nécessaire", estimant "stupide" l'hypothèse d'une déclaration de procédure accélérée pour l'examen devant le Parlement, soutenue par des députés de la majorité présidentielle.
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"Pour nous, le plus important c'est la démarche d'éducation, qu'on prenne une période pour expliquer pourquoi on a édicté cette règle en France", a précisé François Bayrou.
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Il a enfin ajouté qu'il s'apprêtait à proposer des "rencontres" avec "tous les représentants" des différentes "sensibilités de la communauté musulmane", afin de les consulter sur le texte et d'entendre leurs réactions à ce sujet.
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