lundi 16 mars 2009

Un dimanche à ne pas oublier

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Lundi 16 mars 2009 :
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Pour le XV de France, un déplacement à Twickenham, l'antre de l'ennemi anglais, est toujours un évènement. Pour le meilleur ou pour le pire … Comme pour la totalité des nations de l’ovalie, battre les anglais est l’objectif numéro 1 de la saison. Le meilleur d’une saison, le reste étant accessoire comme le disent les gallois.

Et bien hier, ce fut le pire… Crécy, Azincourt, Trafalgar … Waterloo … Le naufrage du Titanic … Tout cela réunit en une seule mi-temps. Les comparaisons manquent pour dire ce qui s’est passé sur cette maudite pelouse anglaise au cours de la première mi-temps que l’on peut résumer ainsi : 29 points encaissés, aucun marqué et quatre essais dans la musette.

L’horreur dans tout cela, c’est que ce sont des anglais qui nous ont fait ces misères. C’aurait été des irlandais, des australiens, des neo-zélandais … Pas de problème, on aurait beaucoup écrit, un peu crié et basta, on passe à autre chose.

Mais là … des « rosbeef » qui nous humilient et d’une telle manière.

Durant quarante minutes, on a eu l’impression de voir une équipe d’un autre âge, d’une nation émergente du rugby, face à des neo-zélandais. Cela craquait de partout et ce sentiment frustrant d’une folle impuissance face à une furia tout azimut.

On se dit au bout de vingt minutes : « je rêve ! » au bout de trente : « je vis un cauchemar » puis « vivement que ce soit fini ! »

La faillite a en tout cas été totale. Collectivement et individuellement. Tous les secteurs du jeu ont été touchés. La première offensive anglaise a débouché sur un essai. La première touche ? Ballon perdu par l'alignement français ! Première mêlée ? Bras cassée pour les Anglais. Première pénalité de Parra ? Complètement à droite ! On ne parle pas de tous ces ballons tombés, de l'indiscipline et des trous béants en défense. Un véritable cauchemar.

Au final, cette première période restera certainement comme une des plus sombres de l'histoire du rugby français, de celles dont on reparle dix ans plus tard, toujours avec le même mal de tête.

Nous allons désormais épiloguer longuement sur ce naufrage collectif, essayer d’en trouver les raisons mais une chose est sûre : Il faut que Marc Lievremont reste aux commandes de ce XV de France pour pouvoir forger enfin un XV de France combatif en vue de la prochaine coupe du monde.
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Un dimanche à ne pas oublier pour préparer la revanche !
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