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Lundi 7 décembre 2009 :
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Le Congrès d’Arras est terminé et désormais il va nous falloir « vendre » ce projet de société.
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Avant d’aller plus loin dans ce papier, je voudrais revenir en quelques lignes sur « l’éclat » de Ségolène Royal. Son éclat de samedi dernier me fait penser à ces animaux qui parasitent le nid d’autres animaux pour en tirer la substantifique moelle. Il est quand même curieux que chaque fois que les caméras ne sont plus braquées sur sa modeste personne mais sur des personnes qui pourrait chasser sur ses propres terres, elle se sente obligée de faire une OPA sur ce qui est initié !
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Toutefois, loin de diviser, Ségolène Royal est en train de faire comme Nicolas Sarkozy ; rassembler contre elle toutes les forces vives qui pourraient éventuellement la soutenir.
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Loin de nous inféoder à un quelconque parti, nous prônons avant tout la mise en place d’un dialogue débouchant sur la création d’un « arc central » qui doit former le socle de l’alternance. Ce doit être un arc allant de la gauche de gouvernement à la droite sociale, car elle existe contrairement à ce que l’on croit, en passant bien entendu par les écologistes et le centre.
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Il n’est pas non plus à l’ordre du jour un rassemblement avant le premier tour car il s’agit de défendre le pluralisme et la liberté de choix des électeurs justement à ce premier tour des élections.
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Toutefois, même si les rencontres de Marseille et de Dijon sont une bonne chose, nécessaire de surcroit pour notre démocratie, il est de notre devoir et de notre responsabilité d’y inclure une partie de la droite, cette droite anti-sarkoziste, pétrie d’humanisme, et qui partage la même vision de la France que ceux qui sont sensés être « de gauche », une France où Liberté, Egalite, Fraternité veut encore dire quelque chose, une France où le capitalisme amoral n’est pas omniprésent et omnipotent, une France qui se préoccupe de tous les français et non de certains d’entre eux.
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Quant à savoir où se situera le « centre de gravité » idéologique de cet « arc central » d’alternance, ce sera aux électeurs de décider, justement au premier tour des élections. « Nous sommes les premiers à mettre sur la table un projet avec des propositions précises pour répondre à la question de l’alternance et pour dialoguer avec les autres formations de l’opposition », s’est félicité dimanche François Bayrou, après l’adoption « à l’unanimité moins deux abstentions » de notre projet.
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Et maintenant, juste pour relancer le débat, celui-ci se trouve aussi au cœur du questionnement de tous les courants dit de gauche, y compris celui qui ferme systématiquement les portes à toutes les discussions avec nous sous prétexte que nous serions « moins humaniste » et « moins sociaux » qu’eux, comme si l’humanisme et le social étaient forcement « de gauche ».
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Ce débat est donc simple ; notre projet, notre « petit livre orange », est il compatible avec les valeurs défendus par chacun de ces courants, qu’il soit « de gauche » ou « de droite » ?
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Pour ma part, je crois connaître la réponse !
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Lundi 7 décembre 2009 :
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Le Congrès d’Arras est terminé et désormais il va nous falloir « vendre » ce projet de société.
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Avant d’aller plus loin dans ce papier, je voudrais revenir en quelques lignes sur « l’éclat » de Ségolène Royal. Son éclat de samedi dernier me fait penser à ces animaux qui parasitent le nid d’autres animaux pour en tirer la substantifique moelle. Il est quand même curieux que chaque fois que les caméras ne sont plus braquées sur sa modeste personne mais sur des personnes qui pourrait chasser sur ses propres terres, elle se sente obligée de faire une OPA sur ce qui est initié !
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Toutefois, loin de diviser, Ségolène Royal est en train de faire comme Nicolas Sarkozy ; rassembler contre elle toutes les forces vives qui pourraient éventuellement la soutenir.
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Loin de nous inféoder à un quelconque parti, nous prônons avant tout la mise en place d’un dialogue débouchant sur la création d’un « arc central » qui doit former le socle de l’alternance. Ce doit être un arc allant de la gauche de gouvernement à la droite sociale, car elle existe contrairement à ce que l’on croit, en passant bien entendu par les écologistes et le centre.
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Il n’est pas non plus à l’ordre du jour un rassemblement avant le premier tour car il s’agit de défendre le pluralisme et la liberté de choix des électeurs justement à ce premier tour des élections.
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Toutefois, même si les rencontres de Marseille et de Dijon sont une bonne chose, nécessaire de surcroit pour notre démocratie, il est de notre devoir et de notre responsabilité d’y inclure une partie de la droite, cette droite anti-sarkoziste, pétrie d’humanisme, et qui partage la même vision de la France que ceux qui sont sensés être « de gauche », une France où Liberté, Egalite, Fraternité veut encore dire quelque chose, une France où le capitalisme amoral n’est pas omniprésent et omnipotent, une France qui se préoccupe de tous les français et non de certains d’entre eux.
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Quant à savoir où se situera le « centre de gravité » idéologique de cet « arc central » d’alternance, ce sera aux électeurs de décider, justement au premier tour des élections. « Nous sommes les premiers à mettre sur la table un projet avec des propositions précises pour répondre à la question de l’alternance et pour dialoguer avec les autres formations de l’opposition », s’est félicité dimanche François Bayrou, après l’adoption « à l’unanimité moins deux abstentions » de notre projet.
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Et maintenant, juste pour relancer le débat, celui-ci se trouve aussi au cœur du questionnement de tous les courants dit de gauche, y compris celui qui ferme systématiquement les portes à toutes les discussions avec nous sous prétexte que nous serions « moins humaniste » et « moins sociaux » qu’eux, comme si l’humanisme et le social étaient forcement « de gauche ».
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Ce débat est donc simple ; notre projet, notre « petit livre orange », est il compatible avec les valeurs défendus par chacun de ces courants, qu’il soit « de gauche » ou « de droite » ?
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Pour ma part, je crois connaître la réponse !
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