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Lundi 21 décembre 2009 :
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Alors qu’il y a trois semaines, je traitais sur ce même blog de la sécurité nucléaire, voilà qu’un nouvel incident met en lumière les risques liés à ce domaine.
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En effet, vendredi dernier, Eurodif a reconnu dans un communiqué à la presse que le 11 décembre dernier, un incident s’était produit sur le site du Tricastin, près de Pierrelatte.
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Comme l’indique le communiqué, « Une anomalie de remplissage a été détectée lors d'une opération de transfert d'uranium ».
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L’incident en lui-même est passé inaperçu, les médias préférant se focaliser sur les cinq cents emplois menacés dans l'usine d'enrichissement d'uranium d'Areva faute d'un contrat de fourniture avec EDF pour la période 2011-2012. Car, économiquement parlant, rien n’est joué pour Eurodif après 2010.
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Le contrat d'approvisionnement d'EDF auprès de l'usine d'enrichissement du Tricastin s'achève en effet fin 2010. Or la fermeture de cette usine est prévue pour fin 2012, date à laquelle elle sera remplacée par la toute nouvelle usine Georges-Besse II Pour ces deux années 2011 et 2012, Eurodif risque donc de se retrouver sans client, ce qui obligerait Areva à fermer l'usine avec deux ans d'avance et cinq cents licenciements à la clef.
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Ceci-dit, d’ici fin 2010, les incidents, déjà très fréquents sur ce site, risque donc de se multiplier. Pour l’instant, ils sont sans réelle gravité et sont le plus souvent des « incidents » de niveau 1 et quelques fois de niveau 2.
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Mais, cette répétition des incidents affectant nos installations nucléaires est inquiétant et font prendre conscience de la « dangerosité » latente de ces mêmes installations.
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Même s’il parait évident que l’un des objectifs de cette nouvelle transparence des entreprises nucléaires est de noyer les citoyens de communiqué avec comme but ultime de rassurer les populations et leur faire accepter un site nucléaire à proximité de chez elles, cette avalanche d’incident ne peut cacher le fait que notre parc et nos installations nucléaires vieillissent, présentent des signes d’usure et de vétusté.
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Le temps est vraiment venu de mettre à plat tout ces problèmes de sécurité et de définir une nouvelle politique énergétique plus en rapport avec les challenges environnementaux du XXIème siècle.
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Lundi 21 décembre 2009 :
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Alors qu’il y a trois semaines, je traitais sur ce même blog de la sécurité nucléaire, voilà qu’un nouvel incident met en lumière les risques liés à ce domaine.
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En effet, vendredi dernier, Eurodif a reconnu dans un communiqué à la presse que le 11 décembre dernier, un incident s’était produit sur le site du Tricastin, près de Pierrelatte.
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Comme l’indique le communiqué, « Une anomalie de remplissage a été détectée lors d'une opération de transfert d'uranium ».
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L’incident en lui-même est passé inaperçu, les médias préférant se focaliser sur les cinq cents emplois menacés dans l'usine d'enrichissement d'uranium d'Areva faute d'un contrat de fourniture avec EDF pour la période 2011-2012. Car, économiquement parlant, rien n’est joué pour Eurodif après 2010.
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Le contrat d'approvisionnement d'EDF auprès de l'usine d'enrichissement du Tricastin s'achève en effet fin 2010. Or la fermeture de cette usine est prévue pour fin 2012, date à laquelle elle sera remplacée par la toute nouvelle usine Georges-Besse II Pour ces deux années 2011 et 2012, Eurodif risque donc de se retrouver sans client, ce qui obligerait Areva à fermer l'usine avec deux ans d'avance et cinq cents licenciements à la clef.
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Ceci-dit, d’ici fin 2010, les incidents, déjà très fréquents sur ce site, risque donc de se multiplier. Pour l’instant, ils sont sans réelle gravité et sont le plus souvent des « incidents » de niveau 1 et quelques fois de niveau 2.
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Mais, cette répétition des incidents affectant nos installations nucléaires est inquiétant et font prendre conscience de la « dangerosité » latente de ces mêmes installations.
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Même s’il parait évident que l’un des objectifs de cette nouvelle transparence des entreprises nucléaires est de noyer les citoyens de communiqué avec comme but ultime de rassurer les populations et leur faire accepter un site nucléaire à proximité de chez elles, cette avalanche d’incident ne peut cacher le fait que notre parc et nos installations nucléaires vieillissent, présentent des signes d’usure et de vétusté.
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Le temps est vraiment venu de mettre à plat tout ces problèmes de sécurité et de définir une nouvelle politique énergétique plus en rapport avec les challenges environnementaux du XXIème siècle.
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