Lundi 13 septembre 2010 :
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En ce lundi, je vais me contenter de faire une remarque concernant le projet de loi sur les retraites et plus particulièrement le recul de l’âge de la retraite sans décote que le gouvernement veut faire passer de 65 à 67 ans quel que soit le nombre d’annuité.
Voilà donc une mesure qui, outre le bien fondé contestable (et contesté) risque de toucher surtout les femmes ayant du interrompre leur carrière pour élever leurs enfants
François Bayrou devant l’Assemblée Nationale a dénoncé cette disposition. « Cette disposition vise et touche ceux qui ont les pensions les retraites les plus faibles », a-t-il déclaré, ajoutant qu’« il n'y a sur ces bancs (de l'Assemblée) personne qui relèvera d'un dispositif de cet ordre, protégés que nous sommes par nos carrières ou par le régime spécial que nous nous sommes donné en tant que parlementaires », a ajouté François Bayrou, avant une démonstration "arithmétique".
« S'il n'y a que 18 pour cent des personnes qui partent après 65 ans, si les femmes sont majoritaires à l'intérieur de ces 18 pour cent, si la pension des femmes est inférieure de 42 pour cent à la pension des hommes, alors il est clair qu'il n'y a pas là un tiers du financement de votre réforme. Cela n'est pas de la politique ni de l'idéologie, c'est de l'arithmétique élémentaire », a-t-il encore affirmé.
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En ce lundi, je vais me contenter de faire une remarque concernant le projet de loi sur les retraites et plus particulièrement le recul de l’âge de la retraite sans décote que le gouvernement veut faire passer de 65 à 67 ans quel que soit le nombre d’annuité.
Voilà donc une mesure qui, outre le bien fondé contestable (et contesté) risque de toucher surtout les femmes ayant du interrompre leur carrière pour élever leurs enfants
François Bayrou devant l’Assemblée Nationale a dénoncé cette disposition. « Cette disposition vise et touche ceux qui ont les pensions les retraites les plus faibles », a-t-il déclaré, ajoutant qu’« il n'y a sur ces bancs (de l'Assemblée) personne qui relèvera d'un dispositif de cet ordre, protégés que nous sommes par nos carrières ou par le régime spécial que nous nous sommes donné en tant que parlementaires », a ajouté François Bayrou, avant une démonstration "arithmétique".
« S'il n'y a que 18 pour cent des personnes qui partent après 65 ans, si les femmes sont majoritaires à l'intérieur de ces 18 pour cent, si la pension des femmes est inférieure de 42 pour cent à la pension des hommes, alors il est clair qu'il n'y a pas là un tiers du financement de votre réforme. Cela n'est pas de la politique ni de l'idéologie, c'est de l'arithmétique élémentaire », a-t-il encore affirmé.
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2 commentaires:
« S'il n'y a que 18 pour cent des personnes qui partent après 65 ans, si les femmes sont majoritaires à l'intérieur de ces 18 pour cent, si la pension des femmes est inférieure de 42 pour cent à la pension des hommes, alors il est clair qu'il n'y a pas là un tiers du financement de votre réforme. Cela n'est pas de la politique ni de l'idéologie, c'est de l'arithmétique élémentaire »
D'après le COR si mes souvenirs sont bons, 18% partent à 65 ans.
Sans qu'on sache combien partent après 65 ans et sans savoir combien partent entre 60 et 65 ans...
Comment légiférer dans un tel brouillard statistique ?
Dans le brouillard statistique donc, mais en toute rigueur arithmétique, on peut faire l'hypothèse que les salaires de référence de ceux qui partent à 65 ans (ou après) est sensiblement plus élevé en moyenne que ceux qui parent à 60 ans (ou avant).
Je partage avec FB de protéger les retraites les plus faibles dans ce dispositif, notamment ceux qui ont eu des carrières décousues par le chômage et par les inégalité conjugales (sur le dos des femmes).
Mais prenons garde à ne pas exonérer du même coup (de leur effort au financement de la réforme) les carrières les plus accomplies et les mieux valorisées qui partent à 65 ans aussi car elles ont commencé tard.
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