samedi 5 juin 2010

Aujourd’hui, WED2010 : « Des millions d’espèces. Une planète. Un avenir commun ».

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Samedi 5 juin 2010 :
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Ce 5 juin est une date importante : c’est la Journée Mondiale de l’Environnement avec comme thème : « Des millions d’espèces. Une planète. Un avenir commun »
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A cette occasion, le Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE) publie un nouveau rapport proposant une analyse économique de la restauration de l’environnement :

Le 03 juin 2010 ; Selon un nouveau rapport du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), la restauration d'écosystèmes disparus ou endommagés - que ce soient des forêts, des plans d'eau douce, des mangroves ou des zones humides - permet de générer des revenus de plusieurs millions de dollars, de créer des emplois et de combattre la pauvreté.
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Divulgué à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement, ce rapport repose sur des milliers de projets de restauration d'écosystèmes à travers le monde et présente plus de 30 initiatives qui transforment la vie de communautés et de pays du monde entier.
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Le rapport, intitulé"Planète morte, planète vivante : restauration de la biodiversité et des écosystèmes pour un développement durable", montre que, loin d'être une entrave à la croissance et au développement, bon nombre d'investissements environnementaux dans des actifs naturels dégradés peuvent générer des revenus substantiels et multiples.
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S'exprimant lors du lancement du rapport à Kigali, au Rawanda, Achim Steiner, Secrétaire général adjoint de l'ONU et Directeur exécutif du PNUE, a declaré: «L'infrastructure écologique de la planète procure à l'humanité des services d'une valeur de plus de 70 000 milliards de dollars par an et peut-être même beaucoup plus. Dans le passé, ces services n'étaient jamais ou pratiquement jamais comptabilisés au niveau national ou international. Cela devrait et doit changer.»
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Il ajoute: « Ce rapport est destiné à faire passer deux messages fondamentaux aux gouvernements, communautés et citoyens à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement et en 2010, proclamée Année internationale de la biodiversité par les Nations Unies. Le premier est que la mauvaise gestion des actifs naturels représente un obstacle au développement tellement énorme qu'à côté de lui la récente crise économique semble presque insignifiante.»
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“« Le deuxième message est que des investissements correctement planifiés et des réinvestissements dans la restauration de ces importantes infrastructures naturelles ne font pas que procurer un rendement élevé. Ils seront également très importants, sinon essentiels, pour le développement durable dans un monde qui se caractérise par une croissance continue des aspirations, de la démographie, des revenus et des demandes en ressources naturelles de la planète. »
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Le rapport souligne que la préservation des écosystèmes restés intacts coûte bien moins cher que la restauration d'écosystèmes dégradés.
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Le coût d'une préservation efficace telle qu'elle est pratiquée dans de nombreux parcs nationaux et sites protégés peut varier de quelques dizaines à quelques centaines de dollars par hectare.
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Les sites protégés ne représentent, toutefois, que 13 % des terres de la planète, 6 % de ses côtes et 1 % de ses zones maritimes. Un nombre important d'écosystèmes essentiels se trouve en dehors de ces sites.
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La restauration coûte peut-être dix fois plus cher que la simple gestion d'écosystèmes existants mais elle n'en reste pas moins une bonne affaire au vu du rendement en termes de récupération de services naturels.
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Des études initiales réalisées dans le cadre de l'Étude sur l'économie des écosystèmes et de la biodiversité révèlent que la restauration de pâturages, de zones boisées et de forêts offre un des taux de rendement les plus élevés.
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Et en bonus, le clip de cette journée
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lien internet de la vidéo :

http://www.youtube.com/watch?v=cVp-HxIg10w&feature=related

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