dimanche 27 juin 2010

L’info du dimanche : Pour l’amour du maillot bleu

.
Dimanche 27 juin 2010 :
.
La nouvelle rubrique de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
.
Autant que je vous avoue quelque chose : Sébastien CHABAL n’est pas mon troisième ligne préféré et encore moins quand il joue en Équipe de France.

Certes, je ne peux nier que c’est un joueur charismatique, meneur d’homme mais son style de jeu me déplait. Toutefois; je conçois sans aucun problème qu’il corresponde à une certaine évolution du rugby et que sa manière de jouer satisfasse Marc Lievremont. Dont acte.
.
Maintenant, je dois vous faire un autre aveu : j’ai été très agréablement surpris (pour parler cru, je suis tombé sur le c***) en découvrant sur son blog l’article où il parle de l’amour du maillot et de ce qu’il représente pour lui, que ce soit un ancien maillot comme celui de Bourgoin, ou un nouveau comme celui du Racing. Et, bien sûr, il évoque le maillot « bleu ».
.
Le plus important dans ce papier, c’est qu’il ne s’adresse pas qu’aux joueurs de rugby. Il s’adresse à tous les sportifs, de n’importe quel sport que ce soit qui, à un moment vont devoir ou ont déjà porté un maillot et surtout celui de l’Equipe de France.
.
Que l’on soit skieur, rugbyman, handballeur, ou, et surtout … footballeur, un papier à lire absolument …

… Et à méditer


POUR L’AMOUR DU MAILLOT BLEU
22 juin 2010 – Sébastien CHABAL
.
Le sport est pratiqué par Monsieur et Madame Tout le Monde pour diverses raisons : s’entretenir, se dépasser, le besoin de compétition ou encore le partage et l’ouverture vers les autres. Mais dans un seul et unique but : le plaisir.
.
Pour un sportif de haut niveau toutes ces raisons sont un moteur. Quand on a le privilège, comme moi, de très bien vivre de sa passion, il y a des valeurs qui ne doivent pas êtres galvaudées. L’amour du maillot en est une primordiale.
.
Un maillot, c’est bien plus que des couleurs. Un maillot, c’est une histoire. C’est aussi des hommes et des femmes qui œuvrent dans l’ombre, sans aucun espoir de reconnaissance. C’est encore des supporters qui payent cher pour pouvoir nous encourager. Nous, leur équipe. Un maillot, c’est enfin ces enfants qui ont les yeux qui pétillent quand ils voient leurs idoles être performants ensemble, en équipe.
.
Je suis de ceux pour qui le maillot porté tous les week-ends est une fierté. On m’identifie encore aujourd’hui à Bourgoin et à ses couleurs Ciel et Grenat. Elles resteront dans mon cœur pour le reste de ma vie. Le maillot des Sharks a une valeur différente mais pas moins importante. J’ai grandi et suis devenu un joueur de rugby aguerri sous le maillot Blanc et Bleu marine de Sale.
.
Que dire du maillot Ciel et Blanc du Métro Racing 92. Des couleurs chargées d’histoire et dont je suis fier de contribuer à la renaissance avec mes copains.
.
Il y a au travers de mon parcours dans ces trois clubs toujours le même but : la performance. Pour être le meilleur, toujours au service de mon club.
.
Et parfois, le téléphone sonne. L’équipe de France à l’autre bout du fil. Le travail a payé. La consécration. Tous les sacrifices et les efforts fournis pendant des années sont récompensés.
.
Que ce soit pour ma première sélection ou pour ma dernière en date qui était la 55éme, mon bonheur a été le même. Ma motivation intacte.
.
Le maillot Bleu a une charge, une symbolique différente des autres. Celle d’être choisi parmi l’élite de mon sport pour représenter les couleurs de mon pays.
.
Mais que faut-il de plus pour se transcender ?
.
Ensuite, et je ne suis pas trop mal placé pour en parler, on peut passer à côté de son match, avoir du mal à s’adapter à un système de jeu différent de celui pratiqué en club.
.
Mais ce ne sera jamais une raison pour ne pas se livrer jusqu’au dernier souffle pour ce maillot, plus que pour tout autre. Ca, je ne peux le concevoir.
.
Petit, le sport n’est qu’un jeu. Une fois grand, c’est cet état d’esprit d’enfant qu’il faut préserver. Je crains qu’en Afrique du Sud, d’autres Bleus l’aient oublié…
.
Sébastien CHABAL
.
.

Aucun commentaire: