dimanche 13 juin 2010

L’info du dimanche : « Bloody Sunday : Il y a eu meurtre ! »

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Dimanche 13 juin 2010 :
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La nouvelle rubrique de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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Je l’ai déjà écrit par ailleurs, le 8 aout 2009 pour être précis, mon premier gros choc politique remonte au 11 septembre 1973. Mais un premier sursaut avait eu lieu le 30 janvier 1972 sans que réellement sur le coup j’en prenne conscience mais dont les images et les faits vont fortement modeler mon inconscient politiques pour les décennies à venir et fortement influencer ma vision de l’Irlande.
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Le 30 janvier 1972, l’armée britannique réprime dans le sang une manifestation à Derry faisant treize morts parmi les manifestants. Presque quarante après les faits et douze ans après avoir débuté, les conclusions de l’enquête sur les faits vont être dévoilé et, d’après les fuites vers la presse, l’armée britannique porterait une lourde responsabilité dans le déroulement sanglant de ce que l’on nomme désormais le « bloody Sunday »
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Bloody Sunday : Il y a eu meurtre, selon l'enquête britannique
LEMONDE.FR avec AFP 12.06.10 13h09 • Mis à jour le 12.06.10 14h06
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La violence de la police britannique lors du "Bloody Sunday" a été largement mise en cause.
Il aura fallu douze ans à la commission emmenée par Lord Saville pour rendre les conclusions de son enquête sur la mort de quatorze civils, tués le 30 janvier 1972 par l'armée britannique, dans ce qui est resté connu comme le Bloody Sunday, le dimanche sanglant.
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Le Guardian, qui s'est procuré une copie du rapport qui sera rendu mardi, affirmait, vendredi 11 juin, que plusieurs de ces morts seront qualifiées de "meurtres illégaux", mettant "sous pression le parquet d'Irlande du Nord pour lancer des poursuites contre des soldats".
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Des informations démenties par les autorités : "Des spéculations de ce genre ne peuvent qu'ajouter au stress et à l'anxiété de ceux qui sont le plus directement concernés par tout cela – les familles de ceux qui ont été tués et blessés et les soldats qui ont attendu longtemps ce rapport", a déclaré à l'AFP une porte-parole du Northern Ireland Office, qui représente les autorités britanniques en Irlande du Nord.
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CELA "POURRAIT CONDUIRE DES SOLDATS DANS LE BOX DES ACCUSÉS"
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Le 30 janvier 1972 à Londonderry, dans le nord-ouest de l'Irlande du Nord, quatorze hommes désarmés avaient été abattus par des parachutistes britanniques, au cours d'une manifestation pour la défense des droits civiques des catholiques.
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Une première enquête éclair à l'époque du drame avait blanchi l'armée britannique et donné crédit à la version militaire des faits, selon laquelle les soldats n'avaient fait que riposter au feu des manifestants. Sous la pression de l'opinion et des familles des victimes, le premier ministre britannique Tony Blair avait confié en 1998 au juge Mark Saville le soin de faire toute la lumière sur les événements controversés.
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"J'ai dit alors au premier ministre que si on s'écartait d'un millimètre de cette conclusion [de la première enquête], on entrerait dans le territoire de l'homicide involontaire, voire du meurtre", a expliqué au Guardian Lord Trimble, ancien chef du Parti unioniste d'Ulster et l'un des architectes de l'accord de paix dit du "Vendredi saint" en 1998. Il a dit avoir ajouté que cela "pourrait conduire des soldats dans le box des accusés".
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1 commentaire:

Anonyme a dit…

les français ont fait mieux que les anglais...malheureusement!!

http://www.lemodemdepsl.com/article-29952303.html

Thierry Tamisier.