mardi 15 juin 2010

Grand Marseille : le préfet avoue le but financier du montage

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Mardi 15 juin 2010 :
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Quel que soit les conditions dans lequel le référendum du Pays d’Aubagne a été organisé, le taux de participation, supérieur aux dernières élections, et le raz de marée pour le « non », digne d’une ancienne république soviétique, ne peuvent être ignoré par les politiques et encore moins par Renaud Muselier et son fidèle allié, le préfet Sappin.
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Et quel camouflet pour Jean-Claude Gaudin qui ne cesse de mettre en avant « son » village de Saint Zacharie, village qui vient de refuser le « Grand Marseille » à 97,47 % avec un taux exceptionnel de participation (55,60 %)
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Comme la C.P.A il y a quelques jours qui, par la bouche de sa présidente et le soutien de tous les élus, a refusé le « Grand Marseille » hégémonique que l’on tente de nous imposer, comme les députés UMP non marseillais des Bouches du Rhône qui ont voté contre la loi toujours au nom de ce refus, le Pays d’Aubagne refuse à son tour, avec l’appui de ses habitants.
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Et comme on n’est jamais aussi bien trahi que par ses fidèles alliés, voilà donc que ce cher préfet qui ne sait tenir sa langue, profondément irrité par le camouflet aubagnais, lâche le morceau : « Il y a des élus qui vivent en dehors de Marseille mais qui veulent avoir tous les avantages de Marseille sans avoir en quoi que ce soit à en supporter une partie du coût. Et on voit bien que le système ne peut plus fonctionner comme cela. Il faudra bien de toute manière que cette solidarité se fasse, qu’elle se fasse qu’elle se fasse sur un projet mais qu’elle se fasse aussi sur une solidarité financière »
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« Supporter une partie du cout », « solidarité financière »
… Les mots sont lâchés et les raisons profondes de ce pataquès dévoilées aux communs des mortels. Le « Grand Marseille » dans l’esprit de notre préfet n’a d’autre but que d’alléger les finances et résorber la dette colossale de la cité phocéenne sur le dos des communes environnantes.
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Marseille qui a raté en son temps le train de la communauté urbaine tente de rattraper le TGV des Grandes métropoles sans s’apercevoir que son approche, à l’antipode du Havre, de Lilles, ou de Lyon, que son complexe de supériorité, ne peut que heurter les communes environnantes qui, depuis vingt six siècles n’ont eu comme objectif que de se débarrasser de la tutelle marseillaise. Aix-en-Provence, fondé il y a vingt et un siècle pour surveiller puis contrebalancer le pouvoir marseillais en est le vibrant exemple et cela ne peut être ignoré.
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Les bucco-rhodanien ne sont pas prêts à affronter un Grand Marseille qui soit l’alpha et l’oméga, qui soit le « vampire » des communes environnantes.
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Pour que tout le monde vivent en bonne intelligence, il faut créer une métropole de projets, une métropole où les intérêts sont convergents, une métropole chacun de ses habitants se reconnaissent et sachent qui les représentent.
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Une métropole, imposée par la loi, hégémonique, dont le seul intérêt avoué serait de rétablir les finances d’une ville comme le clame le préfet Sappin est vouée à l’échec et aux pires dissensions.
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Marseille n’est pas Barcelone ! Cette vérité, certains élus auraient tout intérêt à le comprendre le plus rapidement possible !
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1 commentaire:

Anonyme a dit…

On a bien compris qu'il s'agissait de faire assumer aux autres les folles dépenses de gaudin muselier et toute la clique Marseillaise.

Et bien que ces messieurs qui ont décidé seuls assument leur responsabilités.

Thierry Tamisier.