mardi 29 juin 2010

La Poste du Roucas : un besoin vital pour le village

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Mardi 29 juin 2010 :
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Le devenir du vieux village est l’un des enjeux pour Vitrolles. Voulons-nous que celui-ci ressemble au château de la belle au bois dormant ou envisageons-nous pour celui-ci un avenir plus vivant ?
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Pour la municipalité en place, il semble qu’après moult hésitation la décision ait été prise et entériné dans les faits : dynamiser la vie de notre centre historique en s’appuyant sur les associations y œuvrant (Lou Dindouletto, l’association des commerçants,…) et en y initiant des événements.
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Pour ma part, je dois avouer que je soutiens pleinement cette démarche. C’est ce que déjà nous préconisions lors de la dernière campagne municipale et même si toutes les idées que nous avions pour ce quartier n’ont pas été reprises, je ne désespère pas de les voir un jour aboutir.
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Dans ce contexte, tout ce qui va à l’encontre de ce devenir ne peut que m’irriter. Et la réorganisation du réseau postal sur Vitrolles est à contre courant de mes idées et m’irrite fortement.
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Comment peut-on imaginer cinq minutes qu’avec un demi-bureau de Poste, ce quartier va pouvoir s’animer pleinement, vivre pleinement ?
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La Mairie annexe, la Poste, les services municipaux, l’école, tout cela fait parti d’un maillage qui permet à la population de se fixer et de ne pas être poussé vers d’autres quartiers de donner vie à un quartier.
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La réduction des horaires d’ouverture conséquence d’une « baisse de la fréquentation inéluctable ». Sauf qu’avec le départ des services financiers, du bureau du Roucas a initié cette baisse et que les vitrollais, une fois au bureau des Arcades, y restent.
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Dans ces conditions, il ne fait aucun doute que la Poste va entériner la décision de fermeture définitive du bureau du Roucas plongeant un peu plus ce quartier dans un marasme qu’il ne devrait pas connaitre. Il est aussi probable que le bureau de La Frescoule se trouve sur la même pente dangereuse.
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A nous de renverser l’histoire et de faire que ces bureaux, nécessaire pour la vie des quartiers, perdurent.
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Extrait de la lettre envoyé par le Collectif à Eric Diard :
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« Vous savez que la nouvelle organisation de la Poste sur Vitrolles s'assortit d'une nouvelle réduction de personnel, de la fermeture du bureau du Roucas les après-midis, d'une diminution de la plage horaire d'ouverture du bureau des quartiers Sud et d'une concertation des instances sur le bureau principal. Ces mesures nous inquiètent au plus haut point car elles s'inscrivent dans la continuité de la dégradation du service postal dans notre ville. En octobre dernier, le référendum d'initiative populaire contre la transformation du statut de la poste en société anonyme a recueilli près de 4000 signatures.
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Ces derniers mois, les responsables politiques de la ville et 2000 citoyens ont signé une pétition demandant l'abandon de la restructuration de notre poste. Le 22 juin, une motion de soutien a été votée par le groupe majoritaire du conseil municipal et une non inscrite, les six élus de l'opposition s'abstenant. Vous avez voté en 2005 à l'assemblée nationale, la loi visant à améliorer le service public postal. Force est de constater que cette amélioration nous n'en bénéficions pas à Vitrolles, bien au contraire c'est d'une détérioration objective du service public postal que nous héritons.
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C'est pour cela que nous vous demandons solennellement avec les usagers et citoyens pour témoins de vous engager à notre côté pour soutenir et faire aboutir par tous les moyens une démarche pour un service public de qualité à Vitrolles ».
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Pour approfondir, certains de mes articles sur la Poste à Vitrolles :

24 juin 2010 : La Poste à Vitrolles, Le grand foutoir
7 juin 2010 : Les dérives de la poste à Vitrolles
4 octobre 2009 : Bref retour sur une votation réussie
29 septembre 2009 : La Poste, une réforme inopportune et inutile
18 juin 2009 : La Poste, le service public et accessoirement Georges Mandel
23 décembre 2008 : Vitrolles et la Poste : 17 millions d’euros
13 novembre 2008 : Nicolas Sarkozy devrait se rappeler Georges Mandel
27 mars 2007 : Le facteur des Mille vaches
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