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Mardi 8 février 2011 :
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Certains propos sont comparables à des gags. Sauf que loin de me faire rire, ils ont plutôt tendance à me faire pleurer.
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Ainsi, dernier « comique » qui s’ignore, Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, a perdu l’occasion de se taire et gagné le droit de concourir pour Medrano ou Pinder.
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Il a récusé hier l'idée que la CGT disposerait d'un « monopole de fait », en particulier pour les embauches, dans les ports français, perturbés depuis plusieurs mois par un conflit sur la pénibilité.
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Faudra jeter un coup d’œil au reste du BCMO pour vérifier ! Sans même évoquer les fameux et fumeux Groupement d’employeurs GEMFOS et GEMEST qui doivent impérativement passer sous les fourches caudines
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Et je rappelle à Mr Thibault la déclaration du leader syndical de la CGT au Havre annonçant fièrement il y a peu que cent pour cent des dockers du Havre étaient affiliés à sa centrale syndicale.
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Alors, qui croire ?
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« Il n'y a pas de monopole de fait. Ce n'est pas tout à fait comme cela que les choses se pratiquent » a conclu Bernard Thibault.
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Quand il n’y a qu’un syndicat sur les quais, n’est-ce pas un monopole de fait ?
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Je reconnais volontiers que la situation actuelle n’est pas seulement le fait d’une corporation, que quasiment tous les acteurs du maritime ont leur part de responsabilité tout comme l’Etat.
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Seulement, comme je le dénonce depuis 1992 (cela ne me rajeunie pas), tout ce « pataquès » aurait pu être évité si, au lieu de s’arrêter au milieu du gué de la réforme portuaire, tous les acteurs avaient eu le courage de finir la traversé. Nous n’en serions pas là aujourd’hui et je suis intimement convaincu que le GPMM (tout comme FOG dans le Point de cette semaine) ne se gargariserait pas de ses 3 % de progression annuelles mais annoncerait fièrement des taux de progression au moins équivalent aux grands ports voisins !
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Et pour terminer, quand tout le monde comprendra que nous sommes tous embarqué dans le même bateau …
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Mais il parait que je suis trop idéaliste. Dommage !
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Mardi 8 février 2011 :
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Certains propos sont comparables à des gags. Sauf que loin de me faire rire, ils ont plutôt tendance à me faire pleurer.
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Ainsi, dernier « comique » qui s’ignore, Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, a perdu l’occasion de se taire et gagné le droit de concourir pour Medrano ou Pinder.
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Il a récusé hier l'idée que la CGT disposerait d'un « monopole de fait », en particulier pour les embauches, dans les ports français, perturbés depuis plusieurs mois par un conflit sur la pénibilité.
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Faudra jeter un coup d’œil au reste du BCMO pour vérifier ! Sans même évoquer les fameux et fumeux Groupement d’employeurs GEMFOS et GEMEST qui doivent impérativement passer sous les fourches caudines
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Et je rappelle à Mr Thibault la déclaration du leader syndical de la CGT au Havre annonçant fièrement il y a peu que cent pour cent des dockers du Havre étaient affiliés à sa centrale syndicale.
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Alors, qui croire ?
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« Il n'y a pas de monopole de fait. Ce n'est pas tout à fait comme cela que les choses se pratiquent » a conclu Bernard Thibault.
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Quand il n’y a qu’un syndicat sur les quais, n’est-ce pas un monopole de fait ?
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Je reconnais volontiers que la situation actuelle n’est pas seulement le fait d’une corporation, que quasiment tous les acteurs du maritime ont leur part de responsabilité tout comme l’Etat.
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Seulement, comme je le dénonce depuis 1992 (cela ne me rajeunie pas), tout ce « pataquès » aurait pu être évité si, au lieu de s’arrêter au milieu du gué de la réforme portuaire, tous les acteurs avaient eu le courage de finir la traversé. Nous n’en serions pas là aujourd’hui et je suis intimement convaincu que le GPMM (tout comme FOG dans le Point de cette semaine) ne se gargariserait pas de ses 3 % de progression annuelles mais annoncerait fièrement des taux de progression au moins équivalent aux grands ports voisins !
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Et pour terminer, quand tout le monde comprendra que nous sommes tous embarqué dans le même bateau …
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Mais il parait que je suis trop idéaliste. Dommage !
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