samedi 5 février 2011

L’info du dimanche : GPMM : Le rapport de la cour des comptes

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Samedi 5 février 2011 :
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Petit rappel : Jour « J » moins un
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La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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Aujourd’hui, exceptionnellement, mon « info du dimanche » avec un jour d’avance. Vous comprendrez demain pourquoi.

Comme je suis complètement écœuré par ce qui se passe actuellement dans les ports français et plus particulièrement dans celui de Marseille/Fos, je vais volontairement publier un article sur ce fameux rapport de la Cour des Comptes concernant le Grand Port Malade de Marseille.

Au fil de mes papiers parus depuis mars 2007, vous savez que la situation portuaire me touche de près et que je suis désespéré par l’incompétence de ceux qui le dirige, par l’autisme et l’égocentrisme des syndicats et plus particulièrement par l’irresponsabilité totale des représentants du syndicat majoritaire sur les quai, et par l’abandon et le manque de politique de l’Etat.

Bilan : un gâchis inconcevable qui, pour le marseillais que je suis au fond du cœur malgré tout, s’apparente à de la traitrise.
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Ressaisissez-vous, nom de Zeus !
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Bonne lecture
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Lien internet du rapport complet sur le GPMM de la Cour des Comptes :
http://referentiel.nouvelobs.com/file/1314268.pdf
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Port de Marseille : le rapport de la Cour des Comptes
par Anna Rousseau, journaliste à Challenges, vendredi 4 février 2011.
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"Il manque au port de Marseille que s'y applique l'état de droit", constate la Cour, qui critique vertement sa gestion dans un rapport publié en intégralité par Challenges.fr.
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Le port de Marseille est-il imperméable aux réformes? Le rapport de la Cour des Comptes remis mi-janvier à Thierry Mariani, secrétaire d'Etat aux Transport, en donne la nette impression. Dès la présentation, le constat est piteux: après un premier rapport en 2006, une réforme engagée en 2008, "force est de constater que les recommandations de la Cour n'ont guère été suivies d'effets".
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Temps de travail effectif minimal, conflits sociaux incessants, dialogue social miné par une très grande violence, verbale autant que physique (le bureau du directeur du port a été dévasté, l'été dernier, à coup de barres de fer et de haches; les non-grévistes, à l'automne dernier, ont été menacés lors de visites à leur domicile), toute-puissance de la CGT ports et docks, qui co-gère toujours les bureaux de recrutements: la Cour a beau adopter un ton traditionnellement sobre, elle n'en est pas moins sanglante. Et sa conclusion est lapidaire: Il manque au port de Marseille que s'y applique l'état de droit.
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Ce rapport, qui sera publié le 15 février dans le rapport annuel de la Cour des Comptes, va-t-il aider à faire aboutir des négociations entre l'Etat et les syndicats, aujourd'hui au point mort? La réforme des ports a été lancée au printemps 2008. Les points principaux ont presque tous été acquis: l'outillage et le personnel de manutention vont bel et bien être transférés à des entreprises privées au printemps 2011, dans trois mois. Tout bloque, en revanche, sur les retraites: au nom de la pénibilité -qui, à Marseille, ne semble pas avérée tant le temps de conduite effective des engins de manutention est faible-, la CGT exige que l'ouverture des droits à la retraite soit anticipée de 4 ans, à 58 ans, donc. L'Etat, qui, pourtant, avait paru être d'accord, est revenu à l'automne sur cette idée, refuse désormais tout départ avant 60 ans -avec deux ans d'avance au titre de la pénibilité.
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L'avenir proche dira si la fuite de ce document, encore confidentiel, fait bouger les choses.
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