dimanche 20 février 2011

L’info du dimanche : L'enjeu des réseaux sociaux aux Présidentielles

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Dimanche 20 février 2011 :
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La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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La bataille du net va faire rage lors des prochaines présidentielles. Les réseaux sociaux vont être en première ligne et chacun y va de sa création de compte.

Pour ma part, depuis hier, je suis enfin sur Twitter même si je n’ai aucune intention de me présenter aux Présidentielles 2012. Par contre, je me dis que twitter les développements lors des prochains conseils municipaux pourraient être un acte citoyen important.

Au passage, mes adresses comptes sociaux :
Twitter : mathon13127
Facebook : Jean-Claude Mathon
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En attendant, La Croix a publié il y a quelques jours un état des lieux internet à la veille de la « mère des batailles ». le moins que l’on puisse dire, c’est que la guerre de l’internet n’est pas gagné, y compris pour le MoDem …
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François, à ton twitter, vite !
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Bonne lecture
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En vue de la présidentielle, les partis politiques se préparent aussi sur le Net
Par Simon CARRAUD – La Croix – 16 février 2011
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Avec l’explosion des réseaux sociaux, la campagne présidentielle passera plus encore qu’en 2007 par la Toile. À quinze mois du scrutin, les partis politiques préparent déjà leur cybercampagne
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Le même diagnostic revient dans la bouche des responsables politiques de droite comme de gauche : « Il faut aller chercher les gens là où ils sont. » C’est-à-dire, de plus en plus, sur Internet. Les partis investissent donc la Toile en vue de la prochaine échéance présidentielle.
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La campagne officielle ne s’ouvrira qu’au printemps 2012, mais les échanges de coups ont déjà commencé. « On doit être présent sur Internet, au même titre qu’il est indispensable d’aller sur les marchés », analyse Alexis Braud, en charge de la stratégie Internet d’Europe Écologie – Les Verts.
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Premier tour de chauffe pour l’UMP le soir de l’émission « Paroles de Français », le 10 février dernier. Jean-François Copé, son secrétaire général, lance un appel à la mobilisation des militants sur Internet au moment de l’intervention de Nicolas Sarkozy : « Je compte particulièrement sur vous pour faire part de vos réactions et commentaires sur les différents sites d’actualités disponibles sur Internet », écrit le patron du parti majoritaire dans un courrier envoyé à ses adhérents.
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« Le résultat n’a pas été à la hauteur de nos espérances », reconnaît aujourd’hui Benjamin Lancar, le président de la branche jeune de l’UMP. L’appel de Copé n’a pas empêché la dilution des messages favorables au président de la République dans le flot des commentaires. Mais il a servi de test grandeur nature avant 2012.
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"En 2012, le Net va permettre de coordonner les actions sur le terrain"
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Les principales écuries présidentielles s’organisent en prévision de la bataille. Le PS a installé en septembre 2009 une équipe d’une dizaine de personnes dédiée à Internet. Le MoDem prévoit de recruter des troupes équivalentes pour la campagne. Et les partis se dotent de leur boîte à outils.
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Le PS a notamment mis sur pied en 2010 la Coopol – pour coopérative politique –, un réseau sur le Web qui fait le lien entre les militants. « En 2007, Internet avait beaucoup servi à organiser le débat. En 2012, il va davantage permettre de coordonner les actions sur le terrain », explique Valerio Motta, le responsable Web du PS.
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Le front s’est déplacé depuis 2007. De nouveaux outils ont bousculé le paysage d’Internet. « Tout a changé depuis la dernière campagne, confirme Guilhem Fouetillou, directeur général de l’institut Linkfluence, spécialisé dans la veille des réseaux sociaux. Il y a cinq ans, la campagne était structurée autour des blogs, dans la lignée de la campagne présidentielle aux États-Unis en 2004. Facebook et Twitter n’étaient pas utilisés. »
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"La droite se fait manger tout cru sur Internet"
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L’impact des deux sites de réseau social, confidentiels lors de la dernière campagne présidentielle, a depuis explosé. Twitter, une plate-forme très en vogue chez les journalistes, sur laquelle l’information circule à toute vitesse via des messages courts, sert de relais d’influence. Facebook revendique aujourd’hui 20 millions d’utilisateurs actifs en France. Le site est « un instrument de masse qui permet de toucher tout le monde ; c’est l’équivalent de TF1 sur Internet », selon Guilhem Fouetillou.
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Chacun s’empare donc de ces nouveaux outils. Parfois dans la douleur. « La droite se fait manger tout cru sur Internet », déplore le technophile Lionel Tardy, député UMP de Haute-Savoie. « En termes de sites institutionnels, tout sera mis en œuvre, mais nous ne sommes pas organisés sur le Web participatif », selon l’élu, très actif sur Twitter, qui explique le retard de sa formation par l’âge de son électorat et de sa base. Les réseaux sociaux seront déterminants en 2012, anticipe Lionel Tardy : « Il y a un vrai travail d’apprentissage à faire au niveau des élus et des militants. »
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Les partis, de droite comme de gauche, comptent former leurs troupes aux nouveaux mécanismes de la Toile. Le PS a organisé l’année dernière une cinquantaine de réunions de formation au siège parisien rue de Solférino et dans les fédérations. De nouvelles sessions sont au programme en 2011.

"La campagne sera violente et tournée vers le buzz"

La droite tente également de se familiariser aux nouveaux mécanismes du Web. « On fait en sorte que nos militants et nos cadres ouvrent des comptes Twitter et des blogs », explique Benjamin Lancar.
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Ces nouveaux terrains de campagne sont en effet précieux pour entretenir le bruit médiatique. « La campagne sera violente et tournée vers le buzz », prévoit Guilhem Fouetillou. La différence entre la communication traditionnelle des partis et leur communication sur Internet réside dans le degré de sérieux.
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Les jeunes UMP ont ouvert en janvier le site « Observatoire des mensonges de la gauche » et lanceront en mars Tweetpop, destiné à alimenter Twitter. « Ce qui nous intéresse, c’est de faire des choses rigolotes, estime l’écologiste Alexis Braud. On est sur une communication de niche, on a moins besoin d’être consensuel qu’à la télévision. »
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Un décalage sépare encore les têtes de ponts des partis sur Internet et leurs champions. La plupart des candidats potentiels n’ont pas encore ouvert de compte sur Twitter. Le MoDem mise beaucoup sur ce réseau social depuis décembre 2010, mais François Bayrou, n’a toujours pas posté de message sur son compte. « Il l’activera en temps voulu », précise Matthieu Lamarre, le responsable Web du MoDem. Il reste quinze mois au leader centriste pour se convertir.
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