jeudi 30 avril 2009

Travail dominical : un débat éculé mais sociétal

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Jeudi 30 avril 2009 :
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En cette veille de premier mai qui, cette année, devrait être une manifestation de grande envergure contre la politique menée par notre hyper président, le gouvernement a décidé de ressortir de son sac à malice un projet de loi qui va encore mettre le feu aux poudres.
.Donc revoilà sur le devant de la scène le travail du dimanche.
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Après des mois d'énervement, de guérilla parlementaire, de bras de fer entre patronat et syndicat, de division politique même au sein de la majorité, de preche enflammé déns les églises, le gouvernement entend bien remettre le couvert et sortir un nouveau projet de loi qui serait examiné en juillet. Afin dit le ministre de clarifier la situation à Marseille, Paris et Lille.
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En fait, tout ce pataquès provient d’un simple mal entendu. Plutôt que de légaliser les ouvertures hors la loi de certains grands centres commerciaux qui ont pris la mauvaise habitude d’être « border line » depuis des dizaines d’années, on va reprendre un débat éculé avec des arguments mille fois entendus. Rien de neuf puisque les positions n'ont pas varié.
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D’un point de vue éthique, désobéissez à la loi, vous serez récompensé
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Chacun va donner son avis sur ce grand dossier de société en pensant à sa petite chapelle sans que les grandes lignes de fractures ne bougent, Il faut bien se l’avouer : une loi n’y changera rien.
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Mais il faut reconnaître quelque chose : le bouleversement des habitudes de vie en ce début du XXIème siècle n’est pas une galéjade et il est temps qu’un grand d&ébat agite notre société pour connaître exactement les attentes des français.
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Mais, pour notre région, au-delà du débat sur le travail du dimanche, c’est aussi le devenir de notre région qui est en jeu.
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En effet, à l’heure où l’un des plus grands centre commercials et culturels va être construit à Marseille sur une zone anciennement portuaire, à l’heure où Plan de Campagne, même ignoré par les TER, songe à s’aggrandir, à l’heure où les croisières font les beaux jours des Bassins-Est (permmettant aisni au groupe folklorique « Lou Dindelouttou » de s’illustrer), il semble venu le temps de remettre en cause notre devenir de pôle industriel et de grand port maritime.
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Si demain Marseille, sa Chora et même la Région au sens large du terme se décide à jouer à fond la carte du tourisme pour relancer son économie, il y aura alors nécessité absolue à s'adapter aux attentes et disons-le aux exigences des touristes pour se créer un vrai label. Un gisement de richesses qui imposera d'accepter les avantages et les inconvénients.
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Encore une fois, il suffit de savoir ce que l'on veut et il vaudrait mieux envisager un systêne bien encadré pour éviter les abus et que chaque parti puisse y retrouver ses petits.
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On ne peut éviter le débat de société (et non le débat parlementaire) sur le devenir de notre région comme on ne peut éviter le changement de mentalité qui s’y déroule.
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