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Dimanche 4 juillet 2010 :
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La nouvelle rubrique de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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Comme vous avez été amené à l’apprendre en lisant de manière assidue mon blog, le monde agricole m’interpelle au plus au haut point. La raison en est simple : on s’intéresse forcement à un sujet touchant de prés une partie de sa famille.
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Donc, au moment où autour de la table de négociation européenne se profile le sort du monde agricole, je me permets de reprendre cet article des Echos reprenant les premesses immédiates de notre hyper président.
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Affaire à suivre donc
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Sarkozy promet de ne rien céder dans les négociations agricoles
[ Les Echos - 01/07/10 - 13H28 ]
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Nicolas Sarkozy a promis jeudi de ne rien céder dans les négociations européennes et internationales sur les marchés agricoles.
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Lors d'une table ronde sur les difficultés du monde rural en zone de montagne dans une ferme de l'Aveyron, entre des bottes de paille, le président de la République a expliqué que l'agriculture était pour lui "un élément stratégique de l'économie française" et qu'il ne "transigerait pas" avec son avenir.
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"J'ai suffisamment fait au nom de la France pour sortir l'Europe de l'ornière pendant la crise", a-t-il déclaré. "S'agissant de la politique agricole commune, ma marge de négociation est nulle."
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"A l'inverse, j'ai besoin du soutien du monde paysan", a-t-il ajouté. "Je ne peux pas me battre sur deux fronts, le front de la concurrence internationale, le front de ceux qui ne comprennent pas que la régulation du marché agricole est indispensable."
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Les négociations pour la réforme de la Politique agricole commune européenne après 2013 risquent de raviver les divisions entre la France et certains pays qui, comme le Royaume-Uni, souhaitent démanteler les mécanismes de l'Europe verte.
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Plusieurs grandes nations agricoles, comme le Brésil, entendent également obtenir un meilleur accès au marché européen dans le cadre des négociations de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui sont en friche depuis des années.
Nicolas Sarkozy a fait valoir que la dérégulation agricole produirait la même catastrophe que celle des marchés financiers.
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Il a rappelé qu'il avait fait de la régulation des prix des matières premières, dont les prix agricoles, un thème majeur de la présidence française du G8 et du G20 à partir de novembre.
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"TROUVER DES ALLIÉS"
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"J'essaierai de trouver des alliés chez les Turcs, chez les Chinois, chez les Indiens, en leur expliquant que l'intérêt du paysan turc, du paysan indien et du paysan chinois c'est d'avoir de la lisibilité", a-t-il expliqué. "Il n'y a pas de lisibilité s'il y a la spéculation qui tient en otage un certain nombre de marchés."
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Le chef de l'Etat a également promis, en pleine course aux réductions de dépenses de l'Etat, de "sanctuariser" les aides à l'installation des jeunes agriculteurs, comme cela a été fait selon lui dans le budget 2011.
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Il a rappelé que cela représentait "grosso modo" 350 millions d'euros, soit 55.000 euros par actif.
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Le président des Jeunes agriculteurs de l'Aveyron, Bruno Montourcy, l'avait mis en garde.
"Attention aux fausses économies !", avait-il dit.
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Nicolas Sarkozy avait auparavant visité au pas de charge l'exploitation de l'hôte de cette table ronde, un éleveur, et goûté quelques produits du terroir.
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"Il y a une grosse différence de goût ?" a-t-il demandé alors qu'on lui présentait des fromages au lait de vache et d'autres au lait de chèvre.
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Il s'est fait photographier en train de tourner et filer l'aligot - une spécialité locale à base de tomme de Laguiole - dans une bassine à l'aide d'un gourdin.
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Un peu plus loin, un représentant des coutelleries Laguiole lui a offert un couteau dessiné par Philippe Starck et gravé à son nom, en échange, tradition oblige, d'une pièce d'un euro.
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Dimanche 4 juillet 2010 :
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La nouvelle rubrique de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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Comme vous avez été amené à l’apprendre en lisant de manière assidue mon blog, le monde agricole m’interpelle au plus au haut point. La raison en est simple : on s’intéresse forcement à un sujet touchant de prés une partie de sa famille.
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Donc, au moment où autour de la table de négociation européenne se profile le sort du monde agricole, je me permets de reprendre cet article des Echos reprenant les premesses immédiates de notre hyper président.
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Affaire à suivre donc
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Sarkozy promet de ne rien céder dans les négociations agricoles
[ Les Echos - 01/07/10 - 13H28 ]
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Nicolas Sarkozy a promis jeudi de ne rien céder dans les négociations européennes et internationales sur les marchés agricoles.
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Lors d'une table ronde sur les difficultés du monde rural en zone de montagne dans une ferme de l'Aveyron, entre des bottes de paille, le président de la République a expliqué que l'agriculture était pour lui "un élément stratégique de l'économie française" et qu'il ne "transigerait pas" avec son avenir.
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"J'ai suffisamment fait au nom de la France pour sortir l'Europe de l'ornière pendant la crise", a-t-il déclaré. "S'agissant de la politique agricole commune, ma marge de négociation est nulle."
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"A l'inverse, j'ai besoin du soutien du monde paysan", a-t-il ajouté. "Je ne peux pas me battre sur deux fronts, le front de la concurrence internationale, le front de ceux qui ne comprennent pas que la régulation du marché agricole est indispensable."
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Les négociations pour la réforme de la Politique agricole commune européenne après 2013 risquent de raviver les divisions entre la France et certains pays qui, comme le Royaume-Uni, souhaitent démanteler les mécanismes de l'Europe verte.
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Plusieurs grandes nations agricoles, comme le Brésil, entendent également obtenir un meilleur accès au marché européen dans le cadre des négociations de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui sont en friche depuis des années.
Nicolas Sarkozy a fait valoir que la dérégulation agricole produirait la même catastrophe que celle des marchés financiers.
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Il a rappelé qu'il avait fait de la régulation des prix des matières premières, dont les prix agricoles, un thème majeur de la présidence française du G8 et du G20 à partir de novembre.
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"TROUVER DES ALLIÉS"
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"J'essaierai de trouver des alliés chez les Turcs, chez les Chinois, chez les Indiens, en leur expliquant que l'intérêt du paysan turc, du paysan indien et du paysan chinois c'est d'avoir de la lisibilité", a-t-il expliqué. "Il n'y a pas de lisibilité s'il y a la spéculation qui tient en otage un certain nombre de marchés."
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Le chef de l'Etat a également promis, en pleine course aux réductions de dépenses de l'Etat, de "sanctuariser" les aides à l'installation des jeunes agriculteurs, comme cela a été fait selon lui dans le budget 2011.
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Il a rappelé que cela représentait "grosso modo" 350 millions d'euros, soit 55.000 euros par actif.
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Le président des Jeunes agriculteurs de l'Aveyron, Bruno Montourcy, l'avait mis en garde.
"Attention aux fausses économies !", avait-il dit.
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Nicolas Sarkozy avait auparavant visité au pas de charge l'exploitation de l'hôte de cette table ronde, un éleveur, et goûté quelques produits du terroir.
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"Il y a une grosse différence de goût ?" a-t-il demandé alors qu'on lui présentait des fromages au lait de vache et d'autres au lait de chèvre.
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Il s'est fait photographier en train de tourner et filer l'aligot - une spécialité locale à base de tomme de Laguiole - dans une bassine à l'aide d'un gourdin.
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Un peu plus loin, un représentant des coutelleries Laguiole lui a offert un couteau dessiné par Philippe Starck et gravé à son nom, en échange, tradition oblige, d'une pièce d'un euro.
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