jeudi 18 novembre 2010

La Poste – Vitrolles : Etrange version des faits

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Jeudi 18 novembre 2010 :
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La Provence a publié aujourd’hui un article sur le rassemblement du Collectif de défense de la Poste à Vitrolles. Un certain nombre d’inexactitudes et de raccourcis médiatiques sont avancés par la direction de ce service public pour que je mette en ligne ici-même ma propre version des faits. Je vous laisse par contre en tirer vos propres conclusions.

Donc ma version des faits concernant le rassemblement de mardi soir :

Une trentaine de personnes ont participé au rassemblement de mardi soir. Principale raison de ce petit nombre : le froid glacial et le vent qui n’arrangeait pas les choses.

Pour ma part, comme à mon habitude, je suis arrivé aux arcades vers 18 h 40’ – 18 h 45’ pour un rassemblement commencé à 18 h 30’

Avec le froid, la table qui nous sert de support a été placée sous les arcades, à proximité immédiate de l’entrée principale du bureau de poste.

Comme nous étions tous à l’abri du vent sous les arcades, la table a été poussée peu à peu et s’est retrouvé dans le hall mais AVANT la porte coulissante. Concrètement, nous étions de 50cm sur le carrelage du hall de la Poste à tout casser.

Personne, et j’y ai veillé personnellement, n’est entré dans la Poste (franchi la porte coulissante) avec un verre à la main.

Le pain d’épice chocolaté qu’Albert avait porté a certainement eu plus de succès que le rosé vu les conditions climatiques.

Uniquement trois personnes au total ont pénétré dans la Poste (franchi la poste coulissante) : Deux pour dire que nous étions là, et l’une qui est restée un moment à l’intérieur pour se réchauffer mais sans verre à la main ni invectiver qui que ce soit.

Les autres leaders du collectifs (dont moi-même) sont toujours restés à l’extérieur sans jamais mettre un doigt, un pied (ou même une phalange) à l’intérieur du bureau. Idem pour les autres manifestants.

A aucun moment quelqu’un de la Poste ne s’est approché de nous à moins de quatre mètres. Le personnel et la direction est toujours resté au niveau des présentoirs où ils mettaient les produits en rayonnage (on se serait cru à Carrefour !)

L’huissier lui est resté tout le temps de ma présence (18h40’ à 19h45’) assis au fond du bureau de Poste pour jouer avec son portable (à moins qu’il n’ait envoyé des SMS).

La police nationale est intervenu aux environs de 19 h 15’ par le biais de deux agents. Après courte discussion avec la directrice, ils sont venus nous voir en nous demandant de déplacer la table et la mettre dans la rue. La chose a été IMMEDIATEMENT faite. Il s’en est suivi une discussion très détendue et très amicale avec les deux policiers, discussion qui a duré environ cinq minutes. Temps total de l’intervention de la police nationale : moins de 15’, discussions comprises.
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Fin du rassemblement dans le calme vers 19 h 45’
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Fin de ma version
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J’ai la nette impression que la Poste tente de décrédibiliser le mouvement et c’est de bonne guerre. Maintenant, avec sa phrase sur « les personnes sous l’empire de l’alcool », j’ai presque envie de porter plainte contre elle pour diffamation.
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Si les policiers qui sont intervenus avaient constatés des personnes « sous l’empire de la boisson », il est probable que les choses ne se seraient pas passées de cette manière ! De même, je loue l’odorat et la vision de la direction de la Poste qui a réussi à constater notre état alcoolique d’aussi loin !

En parlant de plaine, pourquoi contre « X ». Depuis le temps, nous sommes tous parfaitement identifiés !
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Affaire à suivre donc
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3 commentaires:

bernard a dit…

j'étais absent mardi soir pour les raisons que j'ai évoquées sur le site de la provence ce midi.
quoiqu'il en soit le collectif se met "hors la loi" en consommant de l'alcool sur la voie publique,devant le bueau de poste; sans aucune autorisation municipale ni prefectorale.
J'avais du reste évoqué avec toi il a une quinzaine de jours le fait que ces apéros devenaient particulièrement ridicules et ne servaient pas la cause défendue par le collectif !

Jean-Claude Mathon a dit…

Sur le fond et sur ce sujet précis, nous sommes sur la même longueur d'onde.

Je préfére les petits-dej du samedi pour la bonne et simple raison que le bureau des Arcades est beaucoup plus fréquenté le samedi matin que le mardi soir.

Entre parenthèse, heureusement que nous sommes là sans celà nos braves postiers ne verraient personne.

JCM

Anonyme a dit…

Bonsoir Jean-Claude et Bernard,
Toute plaisanterie mise à part, je suis heureux que Jean-Claude ait témoigné de la sorte. Cela vient confirmer ce qu'on dit Pierre Pradel et Marc Grand à La Provence.
Comme je l'ai écrit sur le site, la réaction de Mme Magotte est maladroite et malhonnête.
Cela dit, je pense également qu'il sera nécessaire, par réalisme, d'éviter les "beuveries" mais il parait aussi nécessaire de poursuivre l'action du collectif.
On ne peut pas laisser détruire les services publics.
Après la descente sur Marseille mardi 23, il serait bon de faire le point avec le maximum de participants du collectif (et sans rien boire ....).
Amitiés.
Albert.