samedi 6 novembre 2010

L’Education en France : un énorme gachis

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Samedi 6 novembre 2010 :
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Service minimal aujourd’hui.

"Convention de l'UMP sur l'éducation : aveu d'échec et double langage", pour Jacqueline Gourault

Alors que l'UMP se réunit aujourd'hui pour son premier "Rendez vous pour la France" Jacqueline Gourault, sénatrice du Loir-et-Cher, membre du Shadow Cabinet chargée de l'Education, s'étonne de ce rendez-vous, qui est pour elle un aveu d'échec et un double langage. La majorité actuelle, n'est-elle pas en situation de responsabilité depuis plus de 8 ans et découvrirait-elle seulement maintenant l'Ecole et ses problèmes ? Finalement, ces propositions sont d'abord et avant tout un formidable et terrifiant constat d'échec.

La surenchère démagogique à laquelle se livre l'UMP n'est-elle pas tout simplement électorale ? Promesse sur la maîtrise des fondamentaux à la fin du CE1 alors même que les suppressions de postes et la suppression des RASED ont remis en cause l'objectif principal de maîtrise de la lecture courante et de la compréhension de texte pour tous les enfants ; promesse clientéliste faite aux parents d'élèves de leur donner la présidence des conseils d'établissements au moment où la communauté enseignante doit être soutenue ; promesse nostalgique visant à d'opposer éducation des familles et instruction publique alors que l'éducation des enfants est un partenariat entre l'école, les familles et la sphère sociale.

Jacqueline Gourault suggère au gouvernement de commencer par cesser d'avoir une approche purement comptable de l'éducation. Apprendre à lire, compter, écrire, corriger les inégalités n'est pas réalisable dans un cadre qui voit chaque jour la réduction des moyens de l'éducation. Faire de la politique c'est, au-delà des mots, faire des choix budgétaires y compris dans les périodes contraintes. C'est investir dans ce qui fera de la France une puissance forte dans le concert des nations. C'est ce que l'on est en droit d'attendre d'une politique ambitieuse en ce domaine.

Et c'est manifestement ce que n'a pas fait le gouvernement depuis des années

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