mardi 16 novembre 2010

Remaniement et centrisme

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Mardi 16 novembre 2010 :
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Toutes les manœuvres politiciennes qui ont amené à la formation du gouvernement Fillion III sont désormais dans notre dos mais, conséquence directe de ce remaniement, le marigot centriste est désormais en pleine effervescence.
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Cette effervescence m’amène à faire deux nouvelles digressions de niveau nationale, quittant ainsi temporairement le microcosme vitrollo-vitrollais.
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Tout d’abord, je suis en pleine fusion avec la remarque de Robert Rochefort.
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Dans l'histoire politique de notre pays, un gouvernement de fin de mandat recroquevillé sur sa base politique la plus étroite, a toujours été un grand aveu de faiblesse promettant un échec électoral retentissant pour l'avenir.
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Lors de son élection, Nicolas Sarkozy avait déployée un véritable « chant des sirènes ». Pour tous ceux qui s'étaient laissé séduire par les promesses d'ouvertures alléchantes du Sarkozisme, les masques viennent brutalement de tomber. La composante centriste qui s'était allié à l'UMP est exclue, reléguée et humiliée. Les promesses du grenelle de l'environnement sont de facto oubliées avec le retour du pilotage énergétique dans le giron de Bercy.
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Quand aux Français, que peuvent-ils attendre d’un gouvernement qui fait la part belle aux anciens barons du RPR, aux « hommes de mains » de notre président ?
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Alors que la situation économique et sociale nécessiterait un électrochoc malheur, des solutions innovantes, une base de rassemblement la plus large possible, c’est exactement l’effet inverse auquel nous assistons. Et je ne pense pas que, ce soir, la présentation médiatique de notre président chaque grand-chose.
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Toutefois, ce sont tous les démocrates qui doivent désormais réfléchir aux conditions d’un dialogue à partir de leurs propositions respectives pour construire dans les prochains mois une alternance de progrès, d’innovation et de justice sociale, facteur d’espérance pour tous les Français.
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Enfin, deuxième remarque, le président du Mouvement Démocrate, François Bayrou, est la personnalité politique qui incarne le plus les idées et les valeurs du Centre, selon un sondage réalisé par l'IFOP pour France-soir, deux jours avant le remaniement.
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À la question, « parmi les personnalités suivantes, laquelle selon vous incarne le plus les idées et les valeurs du Centre ? », François Bayrou arrive en tête (41%) devant Jean-Louis Borloo (24%), Dominique de Villepin (23%) et Hervé Morin (9%).
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Ce sondage a été réalisé les 10 et 12 novembre par téléphone sur un échantillon de 956 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
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