.
Lundi 15 novembre 2010 :
.
Aujourd’hui, je vais me contenter de faire quelques brèves réflexions concernant le remaniement ministériel qui a servi de fil conducteur à ce week-end riche en émotion.
.
La reconduction de François Fillon : L’ancien et nouveau Premier Ministre est actuellement le meilleur candidat de l’UMP pour les Présidentielles 2012. D’après les derniers sondages, il est le seul à pouvoir battre tous les candidats potentiels au second tout. Dans ce contexte, il ne fait aucun doute que Nicolas Sarkozy, en le renommant à ce poste, à la fois lui coupe les ailes pour cette élection cruciale et le met sous contrôle pour ces mois stratégiques.
.
L’éviction de Jean-Louis Borloo : Conséquence directe du premier point étudié, le président a donc jugé que leader du Parti Radical est un candidat de moindre importance. En lui rendant sa liberté, il est probable qu’il joue la carte d’un Borloo rassembleur du centre qui va ensuite lui servir de force d’appoint au moment du second tour.
.
Toujours Jean-Louis Borloo : Il est amusant de constater que tous les discours qui nous ont été servi au moment de la création de l’UMP, comme quoi il serait plus facile de défendre des idées au cœur d’un parti unique de droite, et contre lesquels j’émettais de nombreux doutes ; se révèle désormais caduque puisqu’une candidature centriste avec un leader d’opinion est envisagée à l’Elysée. Simple remarque : N’est-ce pas ce que l’on clame sur tous les toits depuis de très (trop) nombreuses années ?
.
La déclaration d’Hervé Morin : Je n’ai pas l’habitude de commenter les déclarations du leader du Nouveau-Centre mais pour une fois je vais le faire : « Le nouveau Centre n’est pas l’UMP » martèle t’il et il veut « faire l’unité de tous les centristes ». J’en prends note sauf que, même remarque que pour Jean-Louis Borloo, il a fallu trois longues années à Hervé Morin pour se rendre compte qu’une alliance avec une UMP au service de Nicolas Sarkozy était la pire chose qui pouvait arriver. Où est la « voix différente » ? Où sont les idées nouvelles ? Qu’en est-il de l’idéal centriste après trois années à servir de porte-flingue au président ? Et dès le moment où l’on se positionne comme un candidat potentiel à la course à l’Elysée, comment pouvait il envisager ne serait ce que trente secondes d’être de nouveau ministre ? Et enfin, quelle position va avoir le Nouveau Centre par rapport à Maurice Leroy ?
.
Et Europe Écologie dans tout cela ? Quel rapport avec le remaniement me direz-vous ? J’en vois un pour ma part. Je suis sincèrement convaincu que l’annonce de ce remaniement en plein cœur d’un week-end devant consacrer la fusion entre les Verts et Europe-écologie, n’est pas du tout innocent. Ainsi, nos amis d’EE qui devaient faire la « une » durant tout le week-end avec interviews, diffusions de discours et autres joyeusetés comme cela se fait lors de toute création/fusion de parti politique se sont retrouvés rejeté en fin de journal avec un service médiatique minimum. Bien joué de la part de Nicolas Sarkozy !
.
.
Lundi 15 novembre 2010 :
.
Aujourd’hui, je vais me contenter de faire quelques brèves réflexions concernant le remaniement ministériel qui a servi de fil conducteur à ce week-end riche en émotion.
.
La reconduction de François Fillon : L’ancien et nouveau Premier Ministre est actuellement le meilleur candidat de l’UMP pour les Présidentielles 2012. D’après les derniers sondages, il est le seul à pouvoir battre tous les candidats potentiels au second tout. Dans ce contexte, il ne fait aucun doute que Nicolas Sarkozy, en le renommant à ce poste, à la fois lui coupe les ailes pour cette élection cruciale et le met sous contrôle pour ces mois stratégiques.
.
L’éviction de Jean-Louis Borloo : Conséquence directe du premier point étudié, le président a donc jugé que leader du Parti Radical est un candidat de moindre importance. En lui rendant sa liberté, il est probable qu’il joue la carte d’un Borloo rassembleur du centre qui va ensuite lui servir de force d’appoint au moment du second tour.
.
Toujours Jean-Louis Borloo : Il est amusant de constater que tous les discours qui nous ont été servi au moment de la création de l’UMP, comme quoi il serait plus facile de défendre des idées au cœur d’un parti unique de droite, et contre lesquels j’émettais de nombreux doutes ; se révèle désormais caduque puisqu’une candidature centriste avec un leader d’opinion est envisagée à l’Elysée. Simple remarque : N’est-ce pas ce que l’on clame sur tous les toits depuis de très (trop) nombreuses années ?
.
La déclaration d’Hervé Morin : Je n’ai pas l’habitude de commenter les déclarations du leader du Nouveau-Centre mais pour une fois je vais le faire : « Le nouveau Centre n’est pas l’UMP » martèle t’il et il veut « faire l’unité de tous les centristes ». J’en prends note sauf que, même remarque que pour Jean-Louis Borloo, il a fallu trois longues années à Hervé Morin pour se rendre compte qu’une alliance avec une UMP au service de Nicolas Sarkozy était la pire chose qui pouvait arriver. Où est la « voix différente » ? Où sont les idées nouvelles ? Qu’en est-il de l’idéal centriste après trois années à servir de porte-flingue au président ? Et dès le moment où l’on se positionne comme un candidat potentiel à la course à l’Elysée, comment pouvait il envisager ne serait ce que trente secondes d’être de nouveau ministre ? Et enfin, quelle position va avoir le Nouveau Centre par rapport à Maurice Leroy ?
.
Et Europe Écologie dans tout cela ? Quel rapport avec le remaniement me direz-vous ? J’en vois un pour ma part. Je suis sincèrement convaincu que l’annonce de ce remaniement en plein cœur d’un week-end devant consacrer la fusion entre les Verts et Europe-écologie, n’est pas du tout innocent. Ainsi, nos amis d’EE qui devaient faire la « une » durant tout le week-end avec interviews, diffusions de discours et autres joyeusetés comme cela se fait lors de toute création/fusion de parti politique se sont retrouvés rejeté en fin de journal avec un service médiatique minimum. Bien joué de la part de Nicolas Sarkozy !
.
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire