mardi 2 novembre 2010

Un peu de propagande !

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Mardi 2 novembre 2010 :
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J’annonce tout de suite la couleur comme cela vous pourrez zapper ce papier si vous le désirez. En ce début novembre, après un week-end à la fois pluvieux et agité, je vais me contenter aujourd’hui de faire de la propagande. Je reviendrais dès demain avec des papiers beaucoup plus personnalisés.

Aujourd’hui donc, le compte-rendu de l’interview de François Bayrou par Jean-Pierre Elkabbach lors du « Grand rendez-vous » d’Europe 1 / Aujourd’hui en France.


Interrogé sur les menaces terroristes pesant sur la France, François Bayrou a affirmé que "s'il y a menace, on doit avoir confiance dans ceux qui ont la responsabilité de l'action".

"Il serait normal que le président de la République et le Premier ministre réunissent les responsables des grands courants démocratiques du pays pour leur dire ce qui se passe et ce qu'on peut partager avec eux, même si cela ne doit pas être rendu public", a-t-il ajouté, précisant encore que "la responsabilité d'un grand pays comme le nôtre c'est de tracer sa politique sans céder au chantage", à propos des menaces formulées par Oussama Ben Laden à l'encontre de la loi française interdisant le port du voile intégral.

La France est un "ensemble de valeurs et de traditions (...) Lorsque ces traditions et ces valeurs se trouvent mises en cause ou attaquées, on a le devoir de les défendre et de les affirmer", a-t-il également affirmé, rappelant que "dans une démocratie comme la notre, la responsabilité, que l’on soit dans la majorité ou l’opposition, c’est de faire corps".

Concernant la réforme des retraites, François Bayrou, a jugé que "tous" sont "perdant-perdant" après la mobilisation contre la réforme des retraites. "Les syndicats auront du mal à relancer un mouvement de cette ampleur", a-t-il ainsi affirmé, ajoutant que "la France n'a pas avancé durant ces semaines, elle a reculé". Le Parti socialiste a vécu sur une "ambiguïté", a également rappelé François Bayrou.

François Bayrou a ensuite commenté la difficile réforme des retraites : "je pense qu’à chaque fois qu’il y a de très grands sujet, la retraite en est un, le peuple doit en être saisi". Organiser un référendum pour une telle question "change considérablement l’idée de la réforme", a-t-il commenté, avant d’ajouter : "du coup, il n’y a plus de manifestation".

"La France ne se reconnait pas dans le projet mis en place mois après mois, année après année, par le gouvernement", estime François Bayrou, avant de conclure : "elle ne se reconnait pas dans la manière de gouverner qui est affichée par les responsables de l’exécutif, Nicolas Sarkozy en tête, et donc je pense que l’inquiétude du Français est beaucoup plus large que celle des retraites".

Sur les conflits d'intérêts entre hommes politiques et affaires privées, François Bayrou a estimé qu'"on n'a pas fait ce qu'il fallait pour éviter les conflits d'intérêts". "Protéger les responsables publics contre les conflits d'intérêts (...), c'est le plus service que l'on puisse rendre", a-t-il indiqué, appelant à la création d'une "commission indépendante sur les conflits d'intérêts". "Il ne devrait pas y avoir des parlementaires qui soient avocat d'affaires en même temps", a-t-il ajouté en réponse à une question sur la situation du président du groupe UMP à l'Assemblée nationale Jean-François Copé. "Qu'on soit dans des 'deals' d'affaires, qu'on soit en situation d'être saisi, cela ne devrait pas être accepté", a-t-il précisé.

Sur l'affaire Woerth/Bettencourt, François Bayrou, a déclaré qu'"il était temps" que le procureur Philippe Courroye ouvre une information judiciaire dans l'affaire Bettencourt. "Son nom était cité dans les écoutes téléphoniques, la sérénité n'était pas au rendez-vous", a-t-il précisé, ajoutant que "le procureur est soumis à l'autorité hiérarchique, qui remonte jusqu'au ministre de la Justice", le comparant au "juge d'instruction indépendant, par sa fonction".

Interrogé sur le futur remaniement, François Bayrou a estimé que "cela fait des mois que le pouvoir a jeté dans le jeu une peau de banane sur laquelle tout le monde glisse. Qui va en être, qui ne va pas en être ? Et on parle de cela au lieu de parler des vrais sujets".

Au poste de Premier ministre, François Bayrou a estimé de François Fillon que "la politique qu'il a suivi n'est pas la bonne, mais que lui est honorable dans sa fonction". Il a aussi jugé que "la fonction de Premier ministre exige une solidité, une stabilité qui sont, à mon sens, les deux éléments principaux de ce que doit être l'homme ou la femme qui va exercer cette fonction".
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1 commentaire:

bernard a dit…

ah, le petit monde parallele du Modem ... Bayrou, surtout, gardez le nous longtemps ! un doux mélange comique de Marchais, Mélanchon & Besancenot