lundi 22 novembre 2010

Réforme de la Politique Agricole Commune : un vrai pas en avant

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Lundi 22 novembre 2010 :
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La Commission européenne a pris en main le débat en vue de la future réforme de la politique agricole commune (PAC) et les premières propositions qu’elle a faites la semaine dernière sont un vrai pas en avant sur ce dossier des plus sensibles qui me tient aussi à cœur pour des raisons familiales sur lesquelles je ne reviendrais pas.
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Pour Sylvie Goulard, députée européenne du Grand Ouest et en charge des Affaires européennes au sein du shadow cabinet du MoDem: "La Commission part sur de bonnes bases. D'abord elle plaide pour le maintien d'un budget conséquent pour l'agriculture européenne après 2013. Ensuite elle invite les Etats membres à redistribuer de manière plus juste les subventions agricoles, en insistant sur le rôle positif que cette activité peut apporter à l'environnement. Enfin, le commissaire Ciolos s'est beaucoup inspiré de l'excellent rapport de mon collègue de groupe George Lyon, voté à une large majorité par le Parlement européen en juillet dernier, et cela facilitera les négociations avec le Parlement, désormais co-décisionnaire avec le Conseil des ministres de l'Agriculture en matière de législation agricole".
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Pour Marc Fesneau, secrétaire général du MoDem, en charge de l'Agriculture au sein du Shadow-cabinet: "La Commission ouvre de nouvelles perspectives pour l'agriculture européenne et française et permet de tirer partie des perspectives offertes par les nouveaux débouchés alimentaires et non alimentaires.
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La refonte du système des primes agricoles est une évolution nécessaire pour tenir compte des disparités entre les systèmes et pour faire face aux défis environnementaux ; cette évolution doit se faire avec le souci de préserver intacts les secteurs de pointe et la compétitivité de l’agriculture.
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Le maintien d’une agriculture viable passe en outre par notre capacité à s’assurer dans les accords commerciaux d’une plus grande réciprocité notamment en termes de normes, pour assurer une concurrence loyale avec nos concurrents.
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Enfin, le maintien de mécanismes de régulation reste plus que nécessaire ainsi que la capacité à favoriser un meilleur équilibre entre amont et aval des filières. Les récentes crises agricoles viennent démontrer, si besoin en était, la nécessité de ces régulations.
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