jeudi 21 mai 2009

Quant on cherche vraiment, on trouve ou « Arlandis retrouvé ! »

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Jeudi 21 mai 2009 :
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Bon, je vais éviter d’être trop méchant mais j’en connais qui mériterait que je le sois !
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Il y a quelques semaines, le buste du général De Gaulle à Vitrolles a été vandalisé. Celui qui avait sculpté ce buste à l’époque Anglade était Antoine Arlandis, un peintre sculpteur marseillais issu de la célèbre bande du Peano où l’on trouvait aussi Ambrogianni, Ferrari et bien d’autre.
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Lors du dernier Conseil Municipal, l’opposition avait demandé la date de la remise en place du buste. Comme beaucoup, elle se demandait en fait quelles étaient les raisons du retard pris dans cette restauration. Le premier magistrat avait alors expliqué « Nous n’avons pas réussi à entrer en contact avec ce dernier, afin de recueillir son autorisation, en raison des droits d’auteurs, pour la restauration de cette statue. Des recherches sont lancées avec l’aide de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC).
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Pour pouvoir lancer la restauration de cette sculpture, la municipalité a besoin de l’accord de l’artiste l’ayant érigé. Jusque là, rien de bien anormal et fin de la polémique en conseil municipal.
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Mais je dois avouer que cette explication m’a laissé vraiment perplexe. Que l’on est des problèmes pour trouver les ayants droits d’artistes des siècles des lumières, je comprends. Mais que l’on perde la trace d’un artiste qui a exposé il y a peu à Marseille, qui est très coté au Japon, qui a eu des articles dithyrambiques dans la presse spécialisé il y a quelques mois encore, pose question.
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Quand on sait aussi qu’un livre de Jean Ferrara lui est consacré, qu’il a peint les joueurs de l’OM de la grande époque, que la première chose que l’on trouve sur Google est l’article que l’Humanité lui a consacré en 2003, on se demande comment, depuis ce funeste jour de février 2009, on a pu ne pas le retrouver. A croire que ceux en charge des recherches n’y mettaient pas trop du leur !
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Le hasard veut que je connaisse « un peu » le monde de la culture et que parmi mes relations, j’ai un véritable pitbull des problèmes culturels. Lundi midi, la discussion dévie sur les peintres marseillais et nous abordons le cas Arlandis : « Tu cherches les coordonnées d’Arlandis ? Je te les trouve ! » Chose promise, chose faite. Mercredi matin, il laisse sur mon répondeur le numéro de portable et l’adresse du peintre recherché.

Or là, surprise. Quand j’appelle cet après-midi le numéro qui m’a été communiqué pour vérifier la fiabilité des informations, je tombe non seulement sur le sculpteur en personne, un homme charmant au demeurant, mais je lui appends de surcroit le vandalisme dont a été victime son œuvre. Chose qui le plonge d’ailleurs dans l’incompréhension la plus totale de la nature humaine et un écœurement bien compréhensible.
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Mais, cerise sur le gâteau, à ma demande concernant les contacts qu’il aurait du avoir avec la DRAC ou la municipalité de Vitrolles, il me répond qu’il n’a « pas du tout été contacté » par aucune de ces deux structures et que Vitrolles doit quand même « garder ses coordonnés vu qu’il leur a livré une œuvre ! ».
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Surprenante réponse qui me plonge dans un abime de perplexité sur la volonté réelle de la municipalité de vouloir restaurer cette sculpture.
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Pour ma part, comme je ne suis pas chien, dès l’ouverture de la mairie, je téléphonerais pour transmettre ces fameuses coordonnées à qui de droit.
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2 commentaires:

jb a dit…

bon travail 'd'investiguations'

jb

arlandis a dit…

de Arlandis jean pierre

bravo et merçi de bien vouloir, si cela est possible, me faire parvenir les coordonnées de Mr Antoine Arlandis pour entrer en contact avec l'interessé à :
jeanpierre.arlandis@neuf.fr

Très cordialement
jpA