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Lundi 25 mai 2009 :
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J’ai eu le malheur d’écouter dimanche soir une radio locale débattant sur l’Europe. Et ce qui a été dit a confirmé le sentiment que je ressens depuis trois semaines que nous sommes en campagne pour cette élection : la clef du vote se trouve dans les abstentionnistes.
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Il est déprimant lorsque l’on tracte sur les marché dominicaux et dans les rues en semaine de rencontrer ce vide sidéral correspondant à un total désintérêt pour l’Europe. Impossible d'intéresser, d'emballer les débats, de passionner les électeurs.
Sans compter le fait que les militants des deux grands partis qui veulent se partager l’Europe ne sont pas encore prêts à descendre dans la rue pour occuper le terrain.
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La stratégie de l'UMP est simple : ne rien dire, feindre d'ignorer l'enjeu pour ne parler d'Europe qu'au dernier moment. Celle du PS : éviter de rentrer dans des débats stériles sur les divisions socialistes tout en transformant un vote européen en plébiscite anti Sarkozy.
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La gauche en général accuse le gouvernement de fuir ses responsabilités en refusant un débat qui, si on analyse bien, ne concerne pas les élections européennes !
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Quant aux médias, leur position sur ces élections n’est pas non plus exempte de responsabilité : Zéro débat sur TF1, un seul sur l'audiovisuel public, jamais les télévisions n'ont à ce point boycotté une élection. Comment ne pas parler d’hypocrisie quand ces mêmes médias pointent du doigt le désintérêt des électeurs ?
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N’est-il pas étonnant que les chaines généralistes n’organisent quasiment aucun débat ? France3 organisera un grand débat, à 23 heures..., dans chacune des grandes régions électorales. France2 de son coté invitera les représentants des partis dans ses JT du soir et proposera un grand débat le 4 juin à 20h50. Autrement dit, l'unique grand débat national de la campagne aura lieu trois jours avant le vote !
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Normal quand on constate qu’aucun texte une chaîne grand public et généraliste à couvrir un minimum la campagne.
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Bilan de cette lutte à ne pas vouloir réellement parler du véritable enjeu de ces élections (envoyer des parlementaires dont le rôle est de réguler les divagations d’une commission qui intervient sur tout et n’importe quoi n’importe comment) : Un abstentionnisme massif qui décrédibilise la représentativité d’une institution qui n’a pas réellement besoin de ce dernier coup de poignard dans le dos.
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Et quand, même sur le marché de Vitrolles, la polémique sur Arlandis prend le pas sur le débat européen, on peut en conclure que cette campagne est loin de passionner les foules. Du coup la tournée du marché prend les allures de chemin de croix dans un désintérêt ambiant. Il nous a fallu dimanche dernier toute notre expérience de terrain pour arriver à faire passer notre message.
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Et il est probable que le découpage à l’emporte-pièce des circonscriptions européennes, la date iconoclaste de ces élections, le jour de la fête des mères, le mode même de l’élection et sa finalité d’élire un parlement dont tous le monde se demande, à tort, à quoi il sert, n’est vraiment pas fait pour arranger les choses.
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Pour que le vote du 7 juin ait un sens au-delà des déceptions et de l’absence de débat, il va falloir que tous le monde y mettent un peu du sien et ça, ce n’est pas non plus gagné d’avance.
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Et pour finir, quelques contre-vérités socialistes avancées par Martine aubry sur le MoDem concernant le Parlement Européen :
Lundi 25 mai 2009 :
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J’ai eu le malheur d’écouter dimanche soir une radio locale débattant sur l’Europe. Et ce qui a été dit a confirmé le sentiment que je ressens depuis trois semaines que nous sommes en campagne pour cette élection : la clef du vote se trouve dans les abstentionnistes.
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Il est déprimant lorsque l’on tracte sur les marché dominicaux et dans les rues en semaine de rencontrer ce vide sidéral correspondant à un total désintérêt pour l’Europe. Impossible d'intéresser, d'emballer les débats, de passionner les électeurs.
Sans compter le fait que les militants des deux grands partis qui veulent se partager l’Europe ne sont pas encore prêts à descendre dans la rue pour occuper le terrain.
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La stratégie de l'UMP est simple : ne rien dire, feindre d'ignorer l'enjeu pour ne parler d'Europe qu'au dernier moment. Celle du PS : éviter de rentrer dans des débats stériles sur les divisions socialistes tout en transformant un vote européen en plébiscite anti Sarkozy.
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La gauche en général accuse le gouvernement de fuir ses responsabilités en refusant un débat qui, si on analyse bien, ne concerne pas les élections européennes !
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Quant aux médias, leur position sur ces élections n’est pas non plus exempte de responsabilité : Zéro débat sur TF1, un seul sur l'audiovisuel public, jamais les télévisions n'ont à ce point boycotté une élection. Comment ne pas parler d’hypocrisie quand ces mêmes médias pointent du doigt le désintérêt des électeurs ?
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N’est-il pas étonnant que les chaines généralistes n’organisent quasiment aucun débat ? France3 organisera un grand débat, à 23 heures..., dans chacune des grandes régions électorales. France2 de son coté invitera les représentants des partis dans ses JT du soir et proposera un grand débat le 4 juin à 20h50. Autrement dit, l'unique grand débat national de la campagne aura lieu trois jours avant le vote !
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Normal quand on constate qu’aucun texte une chaîne grand public et généraliste à couvrir un minimum la campagne.
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Bilan de cette lutte à ne pas vouloir réellement parler du véritable enjeu de ces élections (envoyer des parlementaires dont le rôle est de réguler les divagations d’une commission qui intervient sur tout et n’importe quoi n’importe comment) : Un abstentionnisme massif qui décrédibilise la représentativité d’une institution qui n’a pas réellement besoin de ce dernier coup de poignard dans le dos.
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Et quand, même sur le marché de Vitrolles, la polémique sur Arlandis prend le pas sur le débat européen, on peut en conclure que cette campagne est loin de passionner les foules. Du coup la tournée du marché prend les allures de chemin de croix dans un désintérêt ambiant. Il nous a fallu dimanche dernier toute notre expérience de terrain pour arriver à faire passer notre message.
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Et il est probable que le découpage à l’emporte-pièce des circonscriptions européennes, la date iconoclaste de ces élections, le jour de la fête des mères, le mode même de l’élection et sa finalité d’élire un parlement dont tous le monde se demande, à tort, à quoi il sert, n’est vraiment pas fait pour arranger les choses.
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Pour que le vote du 7 juin ait un sens au-delà des déceptions et de l’absence de débat, il va falloir que tous le monde y mettent un peu du sien et ça, ce n’est pas non plus gagné d’avance.
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Et pour finir, quelques contre-vérités socialistes avancées par Martine aubry sur le MoDem concernant le Parlement Européen :
- Les députés européens MoDem fait parti du Parti Démocrate Européen et non au Parti Libéral Européen (ELDR)
- N’étant pas l’ELDR, le MoDem n’a donc pas signé le « manifeste de Stockolm » dont il se démarque sur de très nombreux points d’ailleurs.
- Le MoDem n’a en effet pas soutenu (et non voté contre comme le proclame les socialistes) l’amendement socialiste excluant du champ de la directive Bolkestein les services d’intérêt général et les SSIG (services sociaux d’intérêt général) pour la bonne et simple raison qu’il a préféré voter son propre amendement au contenu identique.
- Lors du vote de la directive Bolkestein, le Modem a aussi voté nombre d’amendements contre l’ELDR, et aux côtés des socialistes.
- Le Parti Socialiste Européen, groupe auquel appartient le Parti Socialiste français, a voté lui la directive Bolkenstein remaniée.
- Enfin, le Mouvement Démocrate posséde bien, à l'inverse de certains autres partis, un programme pour l'Europe (http://storage.canalblog.com/37/46/358000/39869093.pdf)
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