lundi 4 mai 2009

Un Conseil Municipal riche en enseignement

.
Lundi 4 mai 2009 :
.
Après avoir abordé hier l’aspect « Lefebvrien » du dernier conseil municipal, je vais disserter sur les autres aspects de ce dernier.
.
Donc, pour commencer, nous avons eu une belle unanimité sur la prise en charge des frais d’une rescapée des camps de concentration dans le cadre de la pédagogie déployée par la ville à destination des lycées. Belle initiative que nous ne pouvons qu’encourager.
.
Le premier incident de séance a eu lieu lors de l’étude de la délibération concernant le renouvellement urbain du quartier des Pins dans le cadre du projet ANRU qui touche notre ville.
.
On peut légitimement se poser la question de savoir où l’opposition voulait amener la majorité en insistant lourdement sur les lieux où allaient être construit les appartements de substitutions. Les zones sont en effet indiquées dans les délibérations.
.
La passe d’arme entre un maire qui use et abuse de son micro et du règlement et un chef de l’opposition qui ne connaît ou ne veut pas connaître ce même règlement fut intéressante mais ne fit pas avancer le « schmilblick ». Hormis des jeux de mots douteux et des réponses certes intéressantes mais à côté des questions, la réponse véritable se fait toujours attendre. Bel exemple de langue de bois.
.
Plus justifiable était l’inquiétude de Christian Borrelli concernant la rénovation de certains bâtiments. Il souhaitait que l’argent du contribuable ne soit pas gaspillé en rénovation juste avant la démolition.
.
Je pense que nous avions tous compris avant même l’explication la différence entre les types de rénovations proposés mais je tiens quand même à préciser que nous sommes dans tous les cas en présence de deniers publics et qu’il est judicieux que l’on vérifie comment ils sont utilisés et sans gaspillage. Le fond de la question était là et non de disserter sur le fait que les premières rénovations étaient « peu importante » car faite par l’OPAC en dehors du projet ANRU.

J’ai aussi noté que la mode de se comparer à Prévert qu’avait lancé notre maire il y a quelques mois a fait des adeptes dont Pascale Morbelli qui a réussi à citer sans se tromper une bonne trentaine des cent cinquante partenaires engagé dans le CUCS. Il est d’ailleurs drôle de constater qu’une élue plutôt classée à gauche nous assène un des meilleurs passages des messes pascales, en l’occurrence la « litanie des Saints » transposée en « litanie des services sociaux ».
.
Enfin, sauf erreur ou omission, et si les renseignements en notre possession sont exacts, il semblerait que le nom officiel et réel de « l’épicerie sociale » sur les documents officiels émis par la municipalité soit bien « l’épicerie magique ». La polémique municipale sur le mot employé par le quotidien trouvait donc son origine place de Provence et non à La Provence ! Simple erreur de localisation. Notre maire aurait du chercher dans ses propres services
.
Par contre, la mise en valeur du plateau de l’Arbois grâce à une convention passée avec une association en vue de planter des oliviers au Parc Magenta est une bonne idée si ce n’est qu’elle est un peu pompée sur l’idée du conseiller UMP Christian Borrelli. Elle rentre dans le schéma de mise en valeur du Plateau de l’Arbois et de la lutte contre les incendies que le MoDem Vitrolles préconise depuis de plusieurs années.
.
Il est par contre regrettable de constater la désinvolture de nos conseillers municipaux majoritaires avec laquelle ils ont accueilli la proposition de l’opposition de reverser les quatre mille euros récoltés par une de leur association à Medit’Action même si le conseil municipal n’avait pas réellement à statuer sur ce point.

Enfin, suite à plusieurs mésaventures arrivées sur le territoire de la commune de Saint Chamas avec les oliviers (élagage sauvage d’au moins une plantation puis élagage municipal digne de « massacre à la tronçonneuse »), espérons simplement que les « élagueurs fous » de Saint Chamas ne frapperont pas à Vitrolles.
.
La politique de programmation pratiquée par le directeur du cinéma Les Lumières, Mathieu Labrousse, est à soutenir. Dans cette optique, l’idée de subventionner les places à hauteur de 4 euros pour obtenir des places à bas cout est une excellente initiative.
.
Je voudrais préciser le fond de ma pensée par rapport à ma remarque sur le site de La Provence. Je ne critique pas cette subvention. Je suis simplement étonné que l’adjoint à la culture en charge de ce dossier n’ait pu donner le chiffre des entrées de l’année 2008 alors que ceux-ci avaient été publié par la presse locale et que l’aide dont il est question est directement liée au nombre d’entrées de l’année 2008.

Pour terminer, lors des questions écrites, le soutien aux petits commerces a été abordé. Il est évident que la proximité d’une grande zone commerciale comme celle de « Grand Vitrolles » est une écharde dans le maillage de petits commerces dynamiques. La majorité le reconnaît volontiers et brandit comme argument pour montrer son soutien le dynamisme de certaines associations.
.
Il est par contre regrettable que des actions simples ne soient pas initiées par la municipalité comme, par exemple, l’indication des petits commerces (les panneaux indicateurs indiquent les grandes enseignes de la zone commerciale qui n’en ont pas réellement besoin) ou une politique volontariste par rapport à certains quartiers sinistrés comme le vieux-village.
.
Pour terminer, un petit message personnel à l’attention des habitants et des édiles de Saint Chamas qui lisent peut-être ce blog. Je sais qu’un projet de centre commercial sur ce village est à l’étude. Monsieur Gimet et les membres du conseil municipal, étudiez bien les affirmations suivantes qui ont été prononcés par d’autres édiles qui savent eux, de quoi ils parlent en terme de centre commercial, lors du dernier conseil municipal.
.
Notez donc sur vos tablettes l’explication du premier adjoint, Jean-Claude Denjean, affirmant que « toutes les villes qui possèdent des centres commerciaux ont d’énormes difficultés vis-à-vis de leurs petits commerces. » ainsi que la précision de Guy Obino, pour lequel « la mort du petit commerce sur le territoire de la commune est dû à Grand Vitrolles ».
.
.

Aucun commentaire: