Ouverture à droite toute !

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Mardi 23 mars 2010 :
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Moins de vingt quatre heures après la plus grosse baffe donnée à cette majorité, Nicolas Sarkozy tente de reprendre la main en utilisant une vieille méthode, celle de l’ouverture.
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Cette fois-ci, il se tourne vers son propre camp, vers le chiraquien et les villepenistes.
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Mais, il faut avouer que la ficelle est un peu grosse. En allant chercher le fils spirituel de Chirac, François Baroin, ou le plus villepiniste des villepiniste, Georges Tron, Nicolas Sarkozy tente apparemment la même technique que celle qu’il avait mené contre la gauche et le parti socialiste plus particulièrement.
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Avec François Baroin, Nicolas Sarkozy tente de rallier à lui la « Chiraquie ». Ce n’est pas gagné d’avance quand on connaît les griefs reprochés par le camp de l’ancien président au nouveau locataire de l’Elysée.

Quant à cette « prise de guerre » qu’est Georges Tron, à deux jours de la transformation des clubs Villepin en un mouvement politique d’importance et d’alternance à droite, c’est un signe fort envoyé par l’Elysée au monde politique. Là, c’est l’inverse qu’il vise : semer la zizanie dans le camp de son ennemi intime. Soit Dominique de Villepin s’inféode à lui, soit il le prive de l’un de ses meilleurs soutiens.
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Les clubs Villepin étant bâtis sur une base fragile faite d’alliances de circonstances avec une majorité de personnes ne voulant pas entendre parler d'alliance avec « l'UMP qui symbolise cette droite paillettes gourmettes anti- gaulliste et atlantiste » (Définition d’un membre prise sur le site même des Clubs Villepin), cette soudaine attaque risque de faire des dégâts.
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Par cette action, Nicolas Sarkozy démontre que nous sommes loin « des conséquences régionales » que des élections régionales devraient engranger, et qu’encore une fois son discours n’était que du baratin.
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Comme d’habitude, la main tendue de Nicolas Sarkozy semble s’apparenter plus à une déclaration de guerre qu’à un acte de paix. Ce qui est dommageable pour l’image de l’Elysée ou un locataire devrait plus faire le rassemblement autour de lui que la dissension.
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La question qui se pose désormais est simple : va t’il réussir à droite ce qu’il a raté à gauche ? Et Dominique de Villepin a-t-il aussi conscience du danger ?
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