vendredi 19 mars 2010

Un barnum politique anachronique

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Vendredi 19 mars 2010 :
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Tôt ou tard, il faudra bien se poser un jour ou l’autre les bonnes questions à propos du fiasco de la démocratie dimanche dernier.
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Qu’avons-nous constaté ?
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Nous avons assisté à une campagne menée par des élus pour des élus, quelques médias et le microcosme qui s’intéresse à la politique politicienne. Pour le reste, une indifférence spectaculaire des électeurs potentiels à des milliers de kilomètres de discours qui ne les concernait point !
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Sans compter le fait que le message des candidats est inaudible parce que noyé dans un fatras de soucis et de rythme quotidien que chacun estime plus important qu'un rendez-vous démocratique.
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Quand les politiques arriveront ils à comprendre que ce barnum médiatique qui désormais rythme notre quotidien n’intéresse plus les électeurs moyens ? Quant s’apercevront ils que les élus de terrain de l’ancienne école, qui s'investissent comme des fous dans leur quartier, ville ou village, sont certainement mieux perçu que ceux qui veulent à tout prix la région ?
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L'abstention et les rejets de dimanche dernier sont d'abord des comportements politiques. Des milliers de provençaux viennent juste dire : laisser nous tranquilles, votre tambouille ne nous intéresse plus et vous n'avez pas besoin de nous pour la fabriquer.
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Et comme visiblement personne n’a rien compris, les trois listes survivantes ont repris leur rythme de croisière ignorant complètement de tirer le moindre enseignement des résultats de dimanche dernier ? Surtout faisons comme si de rien n’était et contentons nous d’appeler à un sursaut républicain ». Le minimum syndical comme dirait mon ami Imanol. Et elles n’ont pas résisté longtemps non plus à un atavisme consternant qui est de se voler dans les plumes et de se critiquer à la moindre occasion.
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A méditer !
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1 commentaire:

bernard a dit…

Allons, Jean Claude un peu d'honnêteté "intellectuelle" ... si le MoDem avait été au second tour, dis moi comment en 6 jours on peut réellement modifier les thèmes de sa campagne sans "reprendre son rythme de croisière" que l'UMP a profondément accéléré ?