mardi 2 mars 2010

Régionales 2010 : A quand l’intérêt commun ?

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Mardi 2 mars 2010 :
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Nous sommes à un tournant dans la campagne régionale : le moment où les projets ont été publié et où le bilan du président sortant fait l’objet de virulentes critiques ;
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Pour faire simple : Pas assez d'investissements, endettement relativement important et manque de projets d'envergures. L’UMP de son côté rajoute une couche : si la relance n’est pas encore tout à fait à l’ordre du jour, c’est parce que les Régions n’ont pas joué le jeu et qu’elles n’ont pas mis en place de plan de relance de l'économie régionale alors que la crise touche plus ou moins violemment toutes les couches sociales.
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Bien entendu, il est facile pour la majorité régionale sortante de ponter du doigt les responsabilités du gouvernement, les promesses de l'état non tenues, l’incertitude que les réformes territoriales et financières ont créées.
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Au delà de ces échanges d'amabilités sans grand intérêt, le constat est amer : notre région est au cœur d’une crise, au cœur d’une diversité, et surtout au cœur d’un paradoxe : jalousée dans la France entière pour son image, notre région est très en retard pour rivaliser avec ses jumelles en Europe.
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Pire, les inégalités qui la frappent rendent sa gestion difficile. Comment comparer Nice ou Mandelieu avec Marseille et l’Etang de Berre ? Comment se dire que Barcelonnette fait parti de la même entité qu’Arles ? Comment régler les problèmes de Gap ou Menton quand on connaît ceux de Toulon ou Avignon ?
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La très grande richesse parfois bling bling et souvent paillette que l'on trouve à Nice ou sur les marches du palais des festivals à Cannes contraste singulièrement avec la misère sordide et pas toujours cachée que l'on croise au cœur de nos villes.
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Le grand problème de notre région, son grand défi, c’est de trouver l’intérêt commun auprès de maires de grandes métropoles, de présidents de conseil généraux, de président de chambre de commerce ou de confédération patronale qui pensent plus à leurs intérêts immédiats et corporatistes qu’à l’intérêt commun.
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Cette absence de recherche de l'intérêt commun, d'une certaine égalité pour tous est parfaitement anormale. Il y a trop de politique. Lorsque les élections seront passées, il sera temps de provoquer un tour de table des forces vives régionales. Et de prendre des véritables engagements, précis et contrôlables, dont nous seront tous comptables.
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