Une photo pour l'Histoire

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Samedi 1er aout 2009 :
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Comme prévu dans ma série des papiers de l’été, en cette journée de samedi une photo parue en 1972 qui a changé et le cours de l’histoire et ma perception de la vie.
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Lors de l’été 1973, alors que tout jeune adolescent je passais mes vacances dans un petit village au pied de la Sainte-Baume, je tombais sur un exemplaire de Paris-Match qui trainait sur une table. L’achat par ma grand-mère de ce numéro était probablement lié à la présence d’une quelconque tête couronnée. Pour moi, ce fut la découverte d’une photo qui allait être mon premier éveil à la conscience politique, éveil qui allait totalement se dérouler trois ou quatre semaines plus tard avec le coup d’état au Chili.
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Donc, dans ce numéro de Paris-Match, la reprise d’une photo du célèbre reporter vietnamien d’AP, Nick Ut, à l’occasion de l’octroi par ce photographe du Prix Pulitzer en avril de la même année.

Et, pour la mémoire, surtout au moment au Gamma est au plus mal, ce cliché, symbole de la guerre du Vietnam, pour se rappeler aussi que les reporters photographes ne sont pas uniquement des paparazzis mais qu’ils sont là pour témoigner.
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Cette photo prise le 8 juin 1972 montre des enfants fuyant le village de Trang Bang suite à une attaque au napalm. La petite fille d’environ neuf ans, courant nue au centre de la photo, hurlant de douleur après avoir été brûlée vive, est Phan Thi Kim Phuc (Kim Phuc).
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Transportée à l’hôpital de Saigon par le photographe, elle est prise en charge de justesse par le personnel soignant. Néanmoins après 14 mois d'hospitalisation et 17 interventions chirurgicales, elle a pu être sauvée.
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Sentant le danger de la publication de cette photo, l’administration Nixon mit en doute la véracité de ces événements et l'authenticité de la photographie ce qui a entraîné des nombreuses réactions, y compris de la victime, et celle du photographe Nick Ut qui devait déclarer que « la photographie était aussi authentique que la guerre du Viêt Nam elle-même »
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Considérée comme un témoignage vivant des horreurs de la guerre et symbole du pacifisme, Kim Phuc a été nommée Ambassadrice de Bonne Volonté de l’Unesco le 10 novembre 1997.
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Quant à moi, vous savez désormais où mon éveil politique a commencé ...
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