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Jeudi 6 aout 2009 :
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La Provence dévoile donc les dessous de l’affaire. Après beaucoup de dénégation, la municipalité de Vitrolles, par la bouche de son Premier Adjoint, délégué à l’urbanisme, avoue le « secret de polichinelle », en l’occurrence les vues de la mairie sur une zone de quarante hectares située en bordure de la RD9 entre la ZAC du Griffon et l’ENSOSP, la zone de Valbacol en fait.
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Si je parle de « secret de polichinelle », c’est qu’il ne fallait pas être devin pour comprendre les vues de la municipalité dès le moment où la discussion pour franchir la barre des 40.000 habitants a été officiellement avalisée. Les espaces restants à Vitrolles capable d’accueillir de 800 à 1000 logements nouveaux ne sont pas légion et à part faire du tricotage dans les zones restant encore à ce jour accessibles, seul le plateau de l’Arbois et Valbacol en particuliers répond aux critères d’un tel projet.
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Lorsque Loic Gachon annonce que la commune va donner son accord que la cession de terrains d’Etat au Conservatoire du littoral, il se contente de confirmer les termes d’un communiqué de presse du 3 juillet 2008 annonçant incidemment, au détour d’un sujet sur les décharges sauvages de Valbacol, que la municipalité participait à des discussions pour que les terrains au dessus de l’ENSOSP soient confiés à ce même Conservatoire du Littoral. Mais il confirme aussi l’intérêt municipal pour les terrains situés EN DESSOUS de l’ENSOSP.
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Je dois avouer que l'interview publié hier me laisse perplexe pour d’autres raisons. Au lieu d’envisager de terminer une urbanisation anarchique sur Vitrolles même, de renforcer le maillage existant, de repenser certains secteur de la ville, on envisage plutôt pour enfin dépasser cette satané barre des 40000 de créer un nouveau quartier excentré sur une zone vierge de toute construction.
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Je ne vais pas polémiquer sur le fait que, lors de la dernière campagne municipale, le sujet du plateau a été soigneusement évité par l’équipe municipale désormais en place. Mieux, le projet concurrent présenté par Christian Borelli a même été copieusement moqué. Pourtant, on sait désormais que le projet de récupération des terrains sur le plateau par Vitrolles était dans les dossiers et ce dès l’évocation de l’installation de l’ENSOSP face au Stadium, donc bien avant l’élection de l’équipe Obino2.
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Heureusement pour nous, tout n’est pas possible sur cette zone. Du moins, en l’état. Le projet de Christian Borelli par exemple était certes irréaliste mais n’en déplaise à certain, pas irréalisable. Un bon dossier bien défendu, un nouveau PLU aux petits oignons, et notre préfet aurait peut-être pu revoir la copie du classement. Concernant l’avant projet de notre municipalité, il se présente sous des bases beaucoup plus saines mais le problème demeure le même : il va falloir que la municipalité présente un dossier qui tienne la route pour que le préfet accepte de changer le classement de cette zone.
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Il semble acquit que l’urbanisation sauvage le long de la RD9 vers la gare TGV ne soit pas à l’ordre du jour tout comme celle du vaste espace allant de Valbacol aux Collets Rouge. Mais, toute la zone séparant la ZAC du Griffon du carrefour de Valbacol est au cœur des débats.
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Pour ma part, je ferais simplement remarquer que cet espace, certes attirant pour les promoteurs, possède néanmoins quelques inconvénients dont celui, entre autre, d’être sur un trajet d’incendie. L’implantation d’un nouveau quartier à cet endroit demandera donc une forte prévention des terrains situés en amont.
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Autre inconvénient, et non des moindre, celui d’être totalement coupé du reste de la ville, à la fois par la RD9 et par les falaises. Si l’on veut transformer cette zone en village retranché comme celui d’Astérix, pourquoi pas !
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Alors que nous pouvions envisager très sérieusement de créer enfin un véritable éco quartier, qui, on peut rêver, aurait été une vitrine pour notre ville, on se dirige plutôt vers une sorte de nouveau village où l’on peut se demander si les équipements indispensables seront présents. Car, comment interpréter une telle phrase : « la première école à 1 km, (ndla de l’autre coté de la 2 x 2 voies qu'est la RD9 à cet endroit) car il n'est pas question d'en construire de nouvelles, » Sincèrement, Je ne pense pas qu’un nouveau quartier, même un éco-quartier, puisse se passer d’un minimum d’infrastructure dont celui d’une école.
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Pour terminer, je me demande si la construction sur le plateau n’est pas aussi l’un des nombreux motifs qui ont amené l’éviction par le maire de Jean-Claude Denjean. En effet, le 19 janvier 2009, celui-ci, adjoint à l’urbanisme, déclarait à La Provence : « On tient à conserver notre Plateau à l'état naturel. Ce site est protégé contre les appétits immobiliers par plusieurs dispositifs, comme le Plan d'intérêt général ou Natura 2000. On ne peut pas y faire n'importe quoi ».
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Hier, 5 aout 2009, le nouveau adjoint à l’urbanisme déclare de son côté : « Alors soit on urbanise la ville sur la ville, on réorganise comme ce qui a lieu aux Pins, soit on construit ailleurs. Et il n'y a que sur le Plateau que peut naître un nouveau quartier ».
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Peut-être de l’eau pour le moulin de l’ancien conseiller municipal Didier Hacquart dans sa dénonciation de ce qui se trame sur le plateau !
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Pour ma part, je reste très réservé sur un éventuel projet de construction de logements sur le Plateau. J’attends de voir le projet municipal pour me prononcer définitivement et j’apporterais mes remarques lors de la consultation publique pour l’élaboration du nouveau PLU. J’espère que noter Préfet sera lui aussi très critique dans les projets et préservera ce qui peut encore l’être.
Restons vigilant
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