Valbacol : Suite et pas encore de clap de fin

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Mardi 11 aout 2009 :
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Avant toute chose, « il faut rendre à César ce qui est à César ». Dans mon message de jeudi dernier, je reprenais une argumentation dont la présentation a pu laisser croire que c’était la mienne. En fait, sur ce point, je suis en parfaite adéquation avec Philippe Gardiol, notre adjoint au développement durable, et pour la clarté des débats, je me permets de mettre en ligne les commentaires publics qu’il faisait en janvier dernier sur le site de La Provence lorsqu’on avait commencé à évoquer une possible urbanisation de Valbacol .
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« Lors du précédent mandat, il y avait eu effectivement un débat « animé » autour de cette question de Valbacol. Après ces discussions, il avait été décidé deux choses : Réduire la demande de la ville de 100 hectares à 40 hectares et intégrer la réflexion dans l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme. Aujourd’hui, la ville et l’Etat n’ont pas trouvé d’accord sur le prix de vente de ces terrains, ce qui, en cas de désaccord persistant, réglerait la question. Le processus d’élaboration du PLU est lancé depuis le conseil municipal du mois de novembre. La loi impose, avant la décision finale, une forte dimension participative avec des groupes de travail et des réunions publiques. Voilà qui devrait régler la question de la transparence.
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Pour ma part, j’estime que la diminution de la zone éventuellement concernée de 100 à 40 hectares est un élément positif. Je reste très réservé sur un éventuel projet de construction de logements pour, au moins, 4 raisons :

1. Il me semble que les Vitrollais y seraient opposés (les réunions publiques nous le confirmeront… ou pas).
2. Cette zone est en plein dans l’itinéraire habituel des incendies qui frappent le plateau depuis toujours. Cela obligerait donc à « minéraliser » en amont pour arrêter les flammes.
3. Des logements appellent aussi des équipements complémentaires (aires de jeux, parkings, etc).
4. Cela créerait un nouveau quartier excentré coupé de la réalité urbaine avec des demandes spécifiques mangeuses d’espace supplémentaires avec le risque d’un syndrome « village gaulois » vivant replié sur lui-même.

Cela étant dit, je ne mésestime pas non plus le besoin de logements sur notre commune est la nécessité d’y répondre.

Bref, le débat est lancé.

Ph Gardiol »

Ensuite, pour répondre de manière plus directe à deux pinchinadais très inquiets à la suite de la publication de La Provence mercredi dernier : nous n’en sommes pas encore là et il y a un sacré parcours du combattant avant d’arriver à un éco-quartier à Valbacol.

Même si nous n’y sommes pas encore, il faudra être vigilent, pas seulement sur les hypothétiques projets municipaux en gestation, mais aussi pour tous les projets que quiconque pourrait envisager sur cet espace
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A titre d’anecdote, je vous rappelle qu’il y a une vingtaine d’année, ce n’est ni plus ni moins qu’Eurodisney que l’on envisageait d’installer sur le plateau de l’Arbois ! Donc, faisons très attention avec tout cela. Ce n’est pas parce que c’est en zone protégée, Natura 2000 ou autre, qu’il nous faut baisser la garde.
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Et si contre toute attente, un nouveau quartier doit voir le jour, veillons à ce qu’il soit le plus écologique possible !
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